Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - Claude Ménestrier - 1634: Difference between revisions

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|Grand document=-Lettre sans date (inscription « 1634 ») : p. 751 : « Je ferai nettoyer la petite médaille d’argent du trépied et vous sais bon gré de le m’avoir envoyée ainsi avec toute sa crasse, plus que si l’aviez faite nettoyer. Je voudrais bien qu’on se fut aussi dispensé de nettoyer celle de cuivre, avec quoi je me doute qu’on ait altéré l’inscription qui y était. Il faut que j’en trouve une pareille que je dois avoir, qui a été aussi réparée, pour voir si entre toutes deux je pourrais conjecturer ce qui est le plus vraisemblable » ; p. 753 : « Pour le surplus je vous ai déjà écrit des médailles d’or et de l’écuellon de bronze écrit en étrusque, pour vous prier, comme je le fais encore, de n’y épargner pas mon argent, et cmme j’ai été bien aise du ménage que vous avez fait en l’achat des médailles d’or, je trouverai aussi très bon celui que vous pourrez depuis avoir fait sur ledit écuellon de bronze si en pouvez rogner quelque chose. … Mais c’est de cette médaille d’Hadrien avec le trépied que vous m’avez laissé un peu de sujet de me plaindre de vous, et de ne me l’avoir procurée sur le champ, puisque dites l’avoir vue dans une boutique aux mains d’un curieux qui ne la voulut vendre. Car cela suppose (puisque ne l’avez nommé) que ce n’est pas une personne relevée, ainsi qu’il doit faire profession de vendre. C’est pourquoi il ne la fallait pas laisser échapper de vos mains puisque la teniez, sans lui en donner plutôt le triple et le quadruple de tout ce qu’elle peut valoir, ou à tout le moins (si c’était un homme si opiniâtre), sans en prendre une empreinte plutôt en payant. Je vous prie de le faire encore si pouvez, car je voudrais bien voir si l’empreinte me fournirait rien de plus que le griffonement, en ce qui est de la base, comme vous savez que j’y avais de l’intérêt, si tant est qu’elle ait du rapport à la mienne en quelque façon comme il ne serait pas impossible, ni inconvénient. C’est pourquoi je vous prie d’y tenir la main, et de n’y pas épargner ma bourse, sinon pour l’original en propriété, au moins pour la vue, ou pour l’empreinte, et s’il ne se peut avoir d’empreinte en plomb en prendre une en papier mouillé, pour me pouvoir ôter de la fantaisie l’impression qu’il m’en pourrait demeurer. Sinon faites au moins que je sache le nom de ce curieux ou de celui qui l’aura tirée de ses mains, et sa qualité » (Montpellier, Bibliothèque de l’Ecole de Médecine, Ms. H 271, fol. 136 ; Tamizey de Larroque 1894, lettre XCIII, p. 751-4 ; Bresson 1975, p. 65).
|Grand document=-Lettre sans date (inscription « 1634 ») : p. 751 : « Je ferai nettoyer la petite médaille d’argent du trépied et vous sais bon gré de le m’avoir envoyée ainsi avec toute sa crasse, plus que si l’aviez faite nettoyer. Je voudrais bien qu’on se fut aussi dispensé de nettoyer celle de cuivre, avec quoi je me doute qu’on ait altéré l’inscription qui y était. Il faut que j’en trouve une pareille que je dois avoir, qui a été aussi réparée, pour voir si entre toutes deux je pourrais conjecturer ce qui est le plus vraisemblable » ; p. 753 : « Pour le surplus je vous ai déjà écrit des médailles d’or et de l’écuellon de bronze écrit en étrusque, pour vous prier, comme je le fais encore, de n’y épargner pas mon argent, et cmme j’ai été bien aise du ménage que vous avez fait en l’achat des médailles d’or, je trouverai aussi très bon celui que vous pourrez depuis avoir fait sur ledit écuellon de bronze si en pouvez rogner quelque chose. … Mais c’est de cette médaille d’Hadrien avec le trépied que vous m’avez laissé un peu de sujet de me plaindre de vous, et de ne me l’avoir procurée sur le champ, puisque dites l’avoir vue dans une boutique aux mains d’un curieux qui ne la voulut vendre. Car cela suppose (puisque ne l’avez nommé) que ce n’est pas une personne relevée, ainsi qu’il doit faire profession de vendre. C’est pourquoi il ne la fallait pas laisser échapper de vos mains puisque la teniez, sans lui en donner plutôt le triple et le quadruple de tout ce qu’elle peut valoir, ou à tout le moins (si c’était un homme si opiniâtre), sans en prendre une empreinte plutôt en payant. Je vous prie de le faire encore si pouvez, car je voudrais bien voir si l’empreinte me fournirait rien de plus que le griffonement, en ce qui est de la base, comme vous savez que j’y avais de l’intérêt, si tant est qu’elle ait du rapport à la mienne en quelque façon comme il ne serait pas impossible, ni inconvénient. C’est pourquoi je vous prie d’y tenir la main, et de n’y pas épargner ma bourse, sinon pour l’original en propriété, au moins pour la vue, ou pour l’empreinte, et s’il ne se peut avoir d’empreinte en plomb en prendre une en papier mouillé, pour me pouvoir ôter de la fantaisie l’impression qu’il m’en pourrait demeurer. Sinon faites au moins que je sache le nom de ce curieux ou de celui qui l’aura tirée de ses mains, et sa qualité » (Montpellier, Bibliothèque de l’Ecole de Médecine, Ms. H 271, fol. 136; Tamizey de Larroque 1894 vol. 5, lettre XCIII, p. 751-754; Bresson 1975, p. 65).
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Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, Aix-en-Provence

Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - Claude Ménestrier - 1634
FINA IDUnique ID of the page  11141
InstitutionName of Institution. Montpellier, Bibliothèque de l’Ecole de Médecine
InventoryInventory number. Ms. H 271, fol. 136
AuthorAuthor of the document. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Ménestrier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . 1634
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Aix-en-Provence 43° 31' 47.43" N, 5° 26' 50.91" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation.
LiteratureReference to literature. Tamizey de Larroque 1894 vol. 5, lettre XCIII, p. 751-7541, Bresson 1975, p. 652
KeywordNumismatic Keywords  Roman Market , Casts
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62631048/f769.item.r=Lettres%20de%20Peiresc
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre sans date (inscription « 1634 ») : p. 751 : « Je ferai nettoyer la petite médaille d’argent du trépied et vous sais bon gré de le m’avoir envoyée ainsi avec toute sa crasse, plus que si l’aviez faite nettoyer. Je voudrais bien qu’on se fut aussi dispensé de nettoyer celle de cuivre, avec quoi je me doute qu’on ait altéré l’inscription qui y était. Il faut que j’en trouve une pareille que je dois avoir, qui a été aussi réparée, pour voir si entre toutes deux je pourrais conjecturer ce qui est le plus vraisemblable » ; p. 753 : « Pour le surplus je vous ai déjà écrit des médailles d’or et de l’écuellon de bronze écrit en étrusque, pour vous prier, comme je le fais encore, de n’y épargner pas mon argent, et cmme j’ai été bien aise du ménage que vous avez fait en l’achat des médailles d’or, je trouverai aussi très bon celui que vous pourrez depuis avoir fait sur ledit écuellon de bronze si en pouvez rogner quelque chose. … Mais c’est de cette médaille d’Hadrien avec le trépied que vous m’avez laissé un peu de sujet de me plaindre de vous, et de ne me l’avoir procurée sur le champ, puisque dites l’avoir vue dans une boutique aux mains d’un curieux qui ne la voulut vendre. Car cela suppose (puisque ne l’avez nommé) que ce n’est pas une personne relevée, ainsi qu’il doit faire profession de vendre. C’est pourquoi il ne la fallait pas laisser échapper de vos mains puisque la teniez, sans lui en donner plutôt le triple et le quadruple de tout ce qu’elle peut valoir, ou à tout le moins (si c’était un homme si opiniâtre), sans en prendre une empreinte plutôt en payant. Je vous prie de le faire encore si pouvez, car je voudrais bien voir si l’empreinte me fournirait rien de plus que le griffonement, en ce qui est de la base, comme vous savez que j’y avais de l’intérêt, si tant est qu’elle ait du rapport à la mienne en quelque façon comme il ne serait pas impossible, ni inconvénient. C’est pourquoi je vous prie d’y tenir la main, et de n’y pas épargner ma bourse, sinon pour l’original en propriété, au moins pour la vue, ou pour l’empreinte, et s’il ne se peut avoir d’empreinte en plomb en prendre une en papier mouillé, pour me pouvoir ôter de la fantaisie l’impression qu’il m’en pourrait demeurer. Sinon faites au moins que je sache le nom de ce curieux ou de celui qui l’aura tirée de ses mains, et sa qualité » (Montpellier, Bibliothèque de l’Ecole de Médecine, Ms. H 271, fol. 136; Tamizey de Larroque 1894 vol. 5, lettre XCIII, p. 751-754; Bresson 1975, p. 65).

References

  1. ^  Tamizey de Larroque, Philippe (1894), Lettres de Peiresc V, lettres de Peiresc à Guillemin, à Holstenius et à Menestrier. Lettres de Menestrier à Peiresc (1610-1637), imprimerie nationale, Paris.
  2. ^  Bresson, A. (1975), "Peiresc et le commerce des antiquités à Rome", Gazette des Beaux-Arts, 85, févr. 1975, pp. 61-72.