Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - Honoré Aycard - 1633-12-4

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Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, Aix-en-Provence

Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - Honoré Aycard - 1633-12-4
FINA IDUnique ID of the page  10474
InstitutionName of Institution. Carpentras, Bibliothèque Inguimbertine
InventoryInventory number. Registre A, f° 39v
AuthorAuthor of the document. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc
RecipientRecipient of the correspondence. Honoré Aycard
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . December 4, 1633
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Aix-en-Provence 43° 31' 47.42" N, 5° 26' 50.89" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation.
LiteratureReference to literature. Tamizey de Larroque 1898 vol. 7, lettre CXXIV, p. 319-320Tamizey de Larroque 1898 vol. 7
KeywordNumismatic Keywords  Levant , Collection Numbers , Greek , Aleppo
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62459169/f332.item
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

Lettre du 4 décembre 1633 (d’Aix-en-Provence, à Toulon): "Je reçus quasi en même temps des nouvelles du bon Père Théophile du côté d’Alep, où il était encore au mois d’octobre dernier; mais il en partit le 24 du mois avec une célèbre caravane pour aller en Constantinople où il devait se rendre en quarante jours ou environ, ayant fait marché à 27 piastres pour la nourriture d’Alep jusque-là, et emporté quant à lui des besaces qui contenaient tout ce dont il avait à vivre par les chemins. Vous pouvez penser si c’était pour se bien traiter, ce qui fait que je le plains grandement. Il m’a envoyé 100 ou 120 médailles de cuivre la plupart grecques, entre lesquelles j’ai rencontré d’assez belles curiosités. Il écrit que l’Emir Ally, fils de l’Emir Facardin, avait eu la tête tranchée, que l’Emir Facardin était fugitif entre les Arabes, et que tout son pays était en proie à ces Bachas dont celui d’Alep avoit fait trancher la teête au Bacha de Jérusalem et y en avait mis un autre, pour avoir cru que celui-là fut trop ami de l’Emir Facardin, ce qui ruinait le commerce en ces pays de delà où les Capucins avaient été bien mal traités et l’église des Jésuites d’Alep, ensemble celle des Carmes déchaussés et celle des Vénitiens réduites toutes trois en mosquée" (Carpentras, minutes, registre A, f° 39v; Aix, registre I, fol. 995; Tamizey de Larroque 1898 vol. 7, lettre CXXIV, p. 319-320).