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| {{Correspondence | | {{Correspondence |
| |Author=Nicolas Claude Fabri de Peiresc | | |Author=Nicolas-Claude Fabri de Peiresc |
| |Recipient=Nicolaas Rockox | | |Recipient=Nicolaas Rockox |
| |Correspondence date=1617/09/10 | | |Correspondence date=1617/09/10 |
| |Place=Aix-en-Provence | | |Place=Paris |
| |Coordinates=43.52984, 5.44747 | | |Coordinates=48.85661, 2.3515 |
| |Associated persons=Antonio Agustin; Jacques de Bie; Charles III de Croÿ duc d'Arschot; Hubert Goltzius; Charles Brooman; Filippo Paruta; Wenceslas Cobergher; François Billot; Giulio Cesare Carpaccio; Vincenzo Mirabella | | |Associated persons=Antonio Agustin; Jacques de Bie; Hubert Goltzius; Charles Brooman; Filippo Paruta; Wenceslas Cobergher; François Billot; Vincenzo Mirabella; Charles III de Croÿ, duke of Arschot; Giulio Cesare Capaccio |
| |Literature=Ruelens 1885, VII, p. 105-106; Callataÿ 2017, p. 100-101, n° 107. | | |Literature=Goltzius 1581; Agustin 1592; Paruta 1612; Mirabella 1613; De Bie 1615; Ruelens 1885, VII, p. 105-106; Callataÿ 2017, p. 100-101, n° 107. |
| | |Numismatic keyword=Greek; book; plates; Sicily; collection; Syracuse |
| | |CorrespondenceLanguage=French |
| |Link=http://www.numisbel.be/KBGN%20175_Callatay.pdf | | |Link=http://www.numisbel.be/KBGN%20175_Callatay.pdf |
| |Grand document=10 Sept. 1617 (from Paris): “Nous avons vu les Dialogues d’Augustin que votre Jacques de Bie a réimprimé et avions déjà auparavant ce qu’il a fait du duc d’Arschot, où je remarquai d’excellentes pièces de votre cabinet, mais s’il nous donne le Golzius, il nous obligera grandement. Le plus grand mal que j’en tienne est la longueur, n’estimant pas que, s’il veut continuer ledit Golzius, il ne soit longues années après cet ouvrage. Si cependant il voulait m’obliger de tant que de faire imprimer une épreuve de chacune des planches qu’il a de pièces grecques, ainsi que celles de la Sicilia et Magna Grecia, qu’il a déjà été imprimé, je lui en demeurerais grandement redevable et les paierait volontiers ce que vous diriez. Votre lettre me fait entendre quel est son dessein en l’édition dedites pièces grecques non encore imprimée ; possible le pourrais-je aider à une bonne partie de la suite qu’il lui faut, car j’ai assemblé plusieurs milliers de médailles grecques, tant devant qu’après la subjection de l’Empire romain, avec lesquelles je pourrais lui bailler de grands suppléments s’il voulait” ; PS: “Je vous prie de faire mes communications à Messieurs Bromans, Coberger et Billot et me donner de leurs nouvelles. Si M. de Bie fait réimprimer la Sicilia, il serait bien à propos qu’il ajoutât tout plein de médailles dudit pays, inconnues audit Golzius et lesquelles se trouvent imprimées en 1612, en un livre in-f° fort rare de Philippo Paruta, Sicilien. Il y a encore un autre qui en a ajouté quelques unes à la Siracuse, nommé G.V. Mirabella, mais il n’est pas séparable du Paruta. César Capaccio en a ajouté tout plein à la Magna Grecia” (Ruelens 1885, VII, p. 105-106). | | |Grand document=10 Sept. 1617 (from Paris): “Nous avons vu les Dialogues d’Augustin que votre Jacques de Bie a réimprimé et avions déjà auparavant ce qu’il a fait du duc d’Arschot, où je remarquai d’excellentes pièces de votre cabinet, mais s’il nous donne le Golzius, il nous obligera grandement. Le plus grand mal que j’en tienne est la longueur, n’estimant pas que, s’il veut continuer ledit Golzius, il ne soit longues années après cet ouvrage. Si cependant il voulait m’obliger de tant que de faire imprimer une épreuve de chacune des planches qu’il a de pièces grecques, ainsi que celles de la Sicilia et Magna Grecia, qu’il a déjà été imprimé, je lui en demeurerais grandement redevable et les paierait volontiers ce que vous diriez. Votre lettre me fait entendre quel est son dessein en l’édition dedites pièces grecques non encore imprimée ; possible le pourrais-je aider à une bonne partie de la suite qu’il lui faut, car j’ai assemblé plusieurs milliers de médailles grecques, tant devant qu’après la subjection de l’Empire romain, avec lesquelles je pourrais lui bailler de grands suppléments s’il voulait” ; PS: “Je vous prie de faire mes communications à Messieurs Bromans, Coberger et Billot et me donner de leurs nouvelles. Si M. de Bie fait réimprimer la Sicilia, il serait bien à propos qu’il ajoutât tout plein de médailles dudit pays, inconnues audit Golzius et lesquelles se trouvent imprimées en 1612, en un livre in-f° fort rare de Philippo Paruta, Sicilien. Il y a encore un autre qui en a ajouté quelques unes à la Siracuse, nommé G.V. Mirabella, mais il n’est pas séparable du Paruta. César Capaccio en a ajouté tout plein à la Magna Grecia” (Ruelens 1885, VII, p. 105-106). |
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