Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - Thomas d'Arcos - 1631-5-10

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Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, Belgentier

Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - Thomas d'Arcos - 1631-5-10
FINA IDUnique ID of the page  10450
InstitutionName of Institution. Carpentras, Bibliothèque Inguimbertine
InventoryInventory number. Registre A, f° 353v
AuthorAuthor of the document. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc
RecipientRecipient of the correspondence. Thomas d'Arcos
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . May 10, 1631
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Belgentier 43° 14' 42.90" N, 6° 0' 1.04" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation.
LiteratureReference to literature. Tamizey de Larroque 1898, VII, lettre n° XLVII, p. 92-971
KeywordNumismatic Keywords  Roman , Roman Republican , Monneyers , Lucretius Trio , Punic , Roman Provincial , Weights , Stars , Superstition , Die Engraver , Tunisia , Local Finds , Carthage
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62459169/f104.item
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 10 mai 1631 (de Belgentier) : « Vous m’avez surchargé tout d’un coup de tant de bienfaits et de tant de singularités que vous ne m’avez pas moins donné de pensement de vous rendre la revanche, que d’occupation à les admirer et examiner, ayant trouvé de fort curieux livres en votre caisse et qui méritent bien d’en faire cas, et des médailles encore plus curieuses la plupart battues à Carthage, tant les Latines que les vraies Carthaginoises, au moins celles qui étaient enfagottées ensemble en une seule enveloppe de papier; car les autres sont simplement Romaines, sans qu'on y puisse reconnaître si elles ont été faites là ou ailleurs. Il y avait parmi un petit poids carré écrit en lettres d’argent du nom de DIOCLES, qui fait le contrepois du SOLIDUS AUREUS, du bas Empire, lequel j’ai trouvé le plus joli de tous; car pour la gravure en cornaline si bien elle peut avoir été faite superstitieusement par quelqu'un qui crut qu’elle eusse des propriétés extraordinaires et qui voulut qu’il y eusse du mystère d’avoir joint d’un côté l’image du dieu Jupiter, et de l’autre un croissant de Lune et les sept étoiles que j’estime avoir été faites pour celles de la petite ourse du Septentrion, entre lesquelles est l'étoile polaire tant renommée; si est-ce qu’il pourrait être aussi que celui qui l’a fait graver n’eût pas songé à telle propriété, bien qu’il ait vraisemblablement eu toujours de l’égard à quelque sorte de mystère, comme ils en avaient en toutes leurs principales actions et publiques et privées; mais principalement en ce qui regardait leur religion. Et se trouve des médailles romaines du temps de la République, où se voit gravé d’un côté le même croissant de lune accompagné des mêmes sept étoiles, mais il n'y a pas de plus grand mystère pourtant, si ce n'est qu’un peu d’allusion au surnom du magistrat romain qui l’a fait battre de son temps, lequel s’appellait LVCIVS LVCRETIVS TRIO, et j’ai souvent vu que les graveurs étaient bien aises de représenter en pierreries, des mêmes symboles ou devises, qui se rencontrent en des médailles ou monnaies, qui avaient eu cours, dans quoi chacun en choisissait des plus convenables à son humeur, et y supposait-on par après autant de mystère ou de superstition que l’on voulait voir; l’abus était passé à y faire imaginer des propriétés, autant de la gravure ou de l’inscription, que de la nature des pierres ». (Carpentras, minutes, Registre A, f° 353v ; Tamizey de Larroque 1898, VII, lettre n° XLVII, p. 92-97).

References

  1. ^ Tamizey de Larroque 1898