Nicolas Claude Fabri de Peiresc - Nicolaas Rockox - 1617-11-9

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Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, Paris

Nicolas Claude Fabri de Peiresc - Nicolaas Rockox - 1617-11-9
FINA IDUnique ID of the page  690
InstitutionName of Institution.
InventoryInventory number.
AuthorAuthor of the document. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc
RecipientRecipient of the correspondence. Nicolaas Rockox
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . November 9, 1617
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 23.80" N, 2° 21' 5.40" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Hubert Goltzius, Adolf Occo
LiteratureReference to literature. Occo 1579Occo 1579, Ruelens 1885, VIII, p. 113-115Ruelens 1885, Scheller 1978, p. 40Scheller 1978, Callataÿ 2017, p. 101, n° 108.Callataÿ 2017
KeywordNumismatic Keywords  Book , Engraving , Greek , Manuscript , Greek , Chios , Cistophori , Corcyra , Dyrrachium , Apollonia , Samos , Leukas
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  http://www.numisbel.be/KBGN%20175 Callatay.pdf
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

9 Nov. 1617 (from Paris): “J’ai reçu votre lettre du 17 du passé, ensemble les échantillons qu’il y avait des restes du Golzius, dont je vous remercie bien humblement. Je me réjouis de votre convalescence et prie Dieu qu’il vous donne autant de bonne santé que j’en desire à moi-même, et suis bien aise que vos antiques soient augmentés comme vous dites, ne doutant pas qu’il n’y ait des plus rares pièces qu’on saurait avoir. Elles mériteraient bien que vous en fassiez le petit inventaire, à l’exemple de celle d’Occo, pour éviter les grands frais en taille douce, et pour le moins, des grecques. Si vous en faisiez jamais l’inventaire, vous m’obligeriez bien de m’en envoyer une copie. Quant à celles de Golzius, puisqu’il y a que de Bie est si jaloux, je ne suis pas d’avis de l’en presser davantage, car je ne le faisais que pour l’aider d’autres choses, autant et, possible, plus curieuses que celles qu’il a et qui pourraient en accomplir l’assortissement. Mais puisqu’il est si incommode, il vaut mieux lui laisser faire. Pour le moins aurons-nous les fragments qu’il a dudit Golzius, et chacun y ajoutera telle foi que de raison, voire quand, par recherche d’interprétation, il n’y eut pas eu tant de danger, si celui qui l’entreprend n’est quelques habile homme et qui soit bien versé en telles antiquités. Entre lesdits échantillons, il y a des pièces que j’ai la plupart en mon cabinet, et même celle de Chios où sont les figures d’Apollon et de Bacchus d’une part et le Sphinx d’autre, pour les considérations qui sont triviales à un chacun, de l’inscription latine qui y est Accaria tria (bien qu’en lettres grecques) et Chion d’autre, et deux que j’ai de la même ville, de moindre grandeur, sur lesquels il se lit tantôt Accarion, au singulier, et tantôt Abodoc. Les serpents et le panier dans la couronne de lierre de la ville de Crète ne suit qu’appartenances et dépendances de la métamorphose qu’il y en a dans Ovide et de sacris orgiis, voire le mélange de Jupiter n’y doit pas être trouvé si étrange parmi les misères de ces orientaux. Les vaches nourricières de Corfu sont communes aux villes de Durazzo et d’Apollonia, leurs voisines, et à tout plein d’autres qui affectaient la renommée d’être riches en paturages, dont est fait mention dans Homère et ailleurs. La figure carrée, qui est de l’autre part est quelque autel bien ancien en quelque temple et ne sais si ce qui y est représenté ne serait point des foudres grossièrement faites. La tête de Junon et celle des Samiens est bien aisée à reconnoitre et crois que la figure voile du revers soir pareillement Junon. Mais les autres figures, qui sont auprès, me sont fort inconnues, car il n’y a guère d’apparence de la rapporter au dialogue de Jupiter et Junon sur la différence des sexes d’entre l’homme et la femme, et moins à la naissance de Minerve hors du cerveau de Jupiter, comme pensait l’un de mes amis. Celle de Camara n’est pas du tout inconnue, tant à la fleur qu’aux deux jambes ; pour encore toutefois, il y faudrait songer, car je suis très occupé ailleurs maintenant pour songer à voir des livres. Celle de Leucas n’a rien d’incompatible avec sa situation maritime et l’autre n’a iren d’extraordinaire” (Ruelens 1885, VIII, p. 113-115; see Scheller 1978, p. 40).