Palamède Fabri de Valavez - Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - 1609-11-18

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Palamède Fabri de Valavez, Paris

Palamède Fabri de Valavez - Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - 1609-11-18
FINA IDUnique ID of the page  792
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. Français 9539, tome V
AuthorAuthor of the document. Palamède Fabri de Valavez
RecipientRecipient of the correspondence. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . November 18, 1609
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 23.80" N, 2° 21' 5.40" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Charles III de Croÿ, duke of Arschot, Joost Lips, Wenceslas Cobergher, François Billod, Wenceslas Cobergher, Hubert Goltzius, Nicolaas Rockox, Erycius Puteanus, Andreas Schott, Anthonius Triest, Denis de Villers, Philips van Winghe
LiteratureReference to literature. Ruelens 1885, p. 98-101Ruelens 1885, Callataÿ 2017, p. 119-120, n° 173.Callataÿ 2017
KeywordNumismatic Keywords  Collection , Roman , Constantinus , Cast , Gallienus , Celtic , Faustina , Engraving , Trajan
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://www.academia.edu/34630611/2017 Glory and misery of Belgian numismatics from the 16th to the 18th c
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

18 Nov. 1609 (from Paris): “D’Aquisgranum, je vins à Spa, où sont les eaux tant renommées, où je trouvai M. le duc d’Arschot et sa femme. Je l’allai voir et saluer de votre part et lui donner la médaille d’or de Forum Traiani; je ne lui pût donner point de lettre, parce que je n’en avais point reçue ; il me dit qu’il vous avait écrit par diverses voies que vous lui aviez dit, et me promit de vous écrire de nouveau et qu’il enverrait les lettres à Bruxelles, chez Wissembec, mais il n’en fit rien. Je fis tout ce que je pus pour lui faire prendre envie de m’envoyer montrer son cabinet, mais il ne le voulut pas entendre, car il ne me l’offrit jamais et me dit qu’il était bien marri de ne me le pouvoir montrer chez lui. Depuis j’appris à Bruxelles qu’il l’avait à Liège, qui n’est qu’à quatre lieues de là, et où je passai ; cela a été la cause que je ne lui ai pas encore envoyé vos lettres ni l’autre médaille d’or que j’ai trouvée avec les empreintes de vos sceaux, puisque j’ai recouvert en Angleterre le Constantin d’or que vous désiriez de lui et ait cru qu’il serait meilleur de vous garder l’original qu’une empreinte comme vous désirez (in the margin: “Il est tout occupé auprès de sa jeune femme, qui est très belle, qu’il ne pense plus guère aux antiques”). De Liège, j’allai à Louvain, où je ne vis rien, car personne ne sut me renseigner la veuve de ce médecin (?), Puteanus était absent et Hopperius. Je vis la sépulture de Lipse et la maison du duc d’Arschot. De Louvain, j’allai à Bruxelles. Le comte de Brouay était allé à Spa; je vis le Sr Cobergher, qui ne me montra rien chez lui, mais il me fit voir le Parc et les médailles d’un gentilhomme; mais pour Billod, il ne fut jamais à son pouvoir de me le faire voir, car il ne le voulut jamais laisser trouver chez lui, de honte, crois-je, de ce qu’il n’a rien. Broomans a en tout ces poids antiques ; je pris mémoire des plus curieux; il est fort honnête homme et qui m’a témoigné beaucoup d’affection, et me donna une monnaie de Robert, roi de Sicile, avec son portrait, et deux de Charlemagne, et deux autres empreintes et un Gallienus, avec le revers de restitutori gallico. Il me fit départir, d’un de ses amis, qui a beaucoup de médailles, sept médailles d’or gauloises et quatre vieux écus d’or de France. Ridersolen, je ne le trouvai ni là ni à Gand, non plus qu’Ottavio Pisani. Pour les portraits de Costerus, tout cela est dissipé. A Anvers, je vis le cabinet de M. Roccox et sa médaille de Puella Faustina ; il m’en donna une empreinte avec trois monnaies veilles de France ; s’il vous écrit. Wandebergue me montra aussi son cabinet, où je vis six ou sept médailles gauloises ; je fis tout ce que je pus pour les avoir, mais il n’y eut moyen ; il m’en donna des empreintes. Andreas Scotus n’y était point ; Scribanius nous salua […] De là, j’allai à Gand où je vis Deegbroot, qui me montra son cabinet et me dit qu’il était bien marri qu’une gravure qu’il vous avait envoyée s’était perdue. Le chanoine Triest n’y était point. Pour les œuvres de Golzius, M. Roccox me dit qu’incontinent que le procès de ces planches serait terminé, qu’il les fera imprimer. De Gand, j’allai à Bruges, Ostende, Ypres et l’île où je ne trouvai point le chanoine van Haal qui était absent depuis trois mois, sans qu’on sût où il était. A Tournay, je vis M. de Villiers : il n’avait garde de me montrer ce Trajan du Phoenix, car il me montra ses médailles sans permettre que j’en touchasse une, quoi que je susse faire. Je ne me fusse pas peu déguisé, car il m’attendait depuis longtemps; il me donna un pied tout entier de la grand’bête. M. Winghe est bien plus courtois que cela; je vous assure qu’il mérite qu’on en fasse état. Il vous écrit” (Paris, Bnf, Ms. Français 9539, tome V ; see Ruelens 1885, p. 98-101).