Pierre-Antoine de Rascas de Bagarris - Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - 1598-8-1

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Pierre-Antoine de Rascas de Bagarris, Aix-en-Provence

Pierre-Antoine de Rascas de Bagarris - Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - 1598-8-1
FINA IDUnique ID of the page  10604
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. Fonds Français 9450, f° 210
AuthorAuthor of the document. Pierre-Antoine de Rascas de Bagarris
RecipientRecipient of the correspondence. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . August 1, 1598
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Aix-en-Provence 43° 31' 47.42" N, 5° 26' 50.89" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Andrea Fulvio
LiteratureReference to literature. Fulvio 1517Fulvio 1517, Tamizey de Larroque 1887a, lettre I, p. 33-37Tamizey de Larroque 1887a, Tamizey de Larroque 1972, p. 775-781.Tamizey de Larroque 1972
KeywordNumismatic Keywords  Illustrium Imagines , Collection Numbers , Gems , Hadrian , Greek , Alexander The Great, Hamilcar , Hannibal , Julius Caesar , Coin Cabinet (acquisitions), Virgil , Book , Wax Cast , Nerva , Roman
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k78708/f773.item.r=Les correspondants de Peiresc
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 1er août 1598 (d’Aix) : « Je suis infiniment aise des belles pièces qu vous avez vues dans le cabinet de M. de Roumien, même d’Amilcar, Annibal, Alexandre, Jules, etc. Que si j’en pouvais avoir la copie par le moyen de la cire que dit est, j’en serais bien aise. M. votre frère m’a depuis dit que vous étiez en espérance de choisir ce que bon semblerait sur mille médailles belles. Je vous prie de ne m’oublier pas. Depuis la première pièce susdite j’ai découvert deux camaïeux qui font honte à l’Adrien et autres de M. Du Périer, d’agathe blanche, l’un de Caligula parfait en toute perfection et la tête et un peu rompu au bord, du fond admirable, pour n’être plus gros guère qu’un grain d’orge et qui semble parler. L’autre d’un que je n’ai encore pu découvrir qui soit, mais d’une main admirable, de la largeur d’un double rouge. J’ai cuidé que j’en pourrai savoir des nouvelles par les Icones de vos hommes illustres anciens que me prétâtes une fois et que vous aviez eu de M. votre oncle, dans lequel était Vrigile. A ces fins je fus hier à la chambre pour voir de l’y trouver, mais soudain je ne peux. M. votre frère m’a promis de le chercher ou le demander à M. votre oncle. J’y pris le petit livre jaune intitulé : Illustrium imagines que je vous ai donné et la vieille lettre de taille de bois pour m’en servir à votre absence ; M. votre frère me le présenta. … Quand vous aurez de nouvelles dignes de sujets de lettres, je vous prie m’en faire part. Ainsi nous aurons plus souvent sujet d’écrire que commodité de port. J’en ferai de même. Partant pour la fin je vous prie m’envoyer des nouvelles de ces 2000 médailles et me renvoyer votre Nessus conservé sain et sauf, comme désire que mon Christ arrive jusqu’à vous dans la présente … … PS : Pour cachet je vous envoie ma gravure de Nerva, si elle peut bien prendre sur la cire d’Espagne. Dans les coquilles de noisettes on prend facilement les empreintes susdites sans frais ni dépens, s’il me semble » (Paris, BnF, Man. Fr. 9450, f° 210 ; Tamizey de Larroque 1887, lettre I, p. 33-37).