Pierre-Jean Mariette - Paolo Maria Paciaudi - 1765-7-10

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Pierre-Jean Mariette, Paris

Pierre-Jean Mariette - Paolo Maria Paciaudi - 1765-7-10
FINA IDUnique ID of the page  8096
InstitutionName of Institution.
InventoryInventory number.
AuthorAuthor of the document. Pierre-Jean Mariette
RecipientRecipient of the correspondence. Paolo Maria Paciaudi
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . July 10, 1765
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 24.12" N, 2° 21' 5.26" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Anton Maria Zanetti
LiteratureReference to literature. Zanetti - Gori 1750Zanetti - Gori 1750, Nisard 1877, lettre n° VII, p. 328-329Nisard 1877
KeywordNumismatic Keywords  Gems , Collection Sale , Antinous , Matidia , Market , English Collectors
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 10 juillet 1765 (Paris) : « Faites-moi le palsir de faite tenir au bon Zanetti la lettre que je lui écris et que je prends la liberté de joindre à celle-ci. J’espère qu’elle le trouvera encore vivant, car j’ai reçu depuis peu une lettre d’un de ses neveux qui m’annonce sa convalescence, et le représente comme un homme auquel il ne reste plus qu’à reprendre des forces, pour être ce qu’on est, quand on n’est point malade, à l’âge de quatre-vingt et tant d’années. Je suis fâché que vous n’ayez pas pu voir son cabinet. Il est abondamment rempli de morceaux rares et précieux ; il est surtout recommandable par une suite de camées et de pierres gravées en creux qui seraient fort à leur place entre les mains d’un souverain. Il s’y trouve de tout : des tableaux, des dessins, des estampes, et tout cela est fort connu et a beaucoup de réputation en Angleterre ; ce qui me fait craindre pour l’Italie la perte d’un si riche trésor. Y rencontrera-t-on quelqu’un qui, à l’exemple du duc de Malborough, donne 12,000 francs de quatre pierres gravées, dont deux étaient modernes ? Et c’est pourtant à ce prix que Zanetti a cédé à ce seigneur anglais son Antinoüs, sa Mathidia, son Phocion et son Horatius Coclès, dont vous trouverez les représentations dans le livre qui a paru sous le titre de Dactylotheca Zanettiana. Vous pouvez compter que cela fera planche, et que si jamais le cabinet est en vente, tout sera vendu sur ce pied-là. Il y a d’ailleurs disette en Italie. Peu à peu on la dépouille, et le nombre des curieux augmente et se fortifie dans les parties méridionales de l’Europe, où les richesses abondent« (Nisard 1877, lettre n° VII, p. 328-329).