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A
A list of 12 Greek, 54 Roman and 4 ‘incerta’ gold coins, bought by Mead from an unknown vendor in 1734. As many as 16 of the coins, some 25%, are marked as false, and more may have been. The list is transcribed by Burnett 2020b, pp. 1665-6.  +
'There is a short list, in the Bodleian Library, among the papers of Thomas Smith and later acquired by Thomas Hearne in 1711. It was described by Smith as ‘Inscriptions of Medals belonging to ye E. of Clarendon’. There is no explicit indication of authorship, and, since it refers to Vaillant’s book, it must have been made after Clarendon’s death when, as Evelyn reports, the collection was in the possession of his son, the 2nd Earl (1638–1709).<br> The list itself is entitled, ‘A Collection of the Medalls of the Roman Emperors belonging to the right honble the Earle of Clarendon,’ and describes 54 coins from the Roman Republic to Magnentius, in the fourth century. An additional piece of paper has been tipped in, with references for 40 of the coins to Vaill[ant], Angeloni and Occo. The coins are nearly all bronzes, probably all sestertii, and Clarendon collected one per emperor: only Otho is missing, and several rarities appear (Didius Julianus, Diadumenian, Gordian I and II), although we have no way of judging their authenticity. The list therefore shows considerable discernment,andindicatesthatthecollection, small though it may have been, was put together by someone with a keen interest in history. Some of the reverses are among the most interesting of the period, such as Nero’s harbour at Ostia, Trajan’s triumphal arch, Hadrian’s Disciplina type, and Severus’s Victoriae Britannicae. A small collection, but a choice one.' (Burnett 2020b, pp. 366-7)  +
-Lettre du 7 mars 1732 (de Marseille) : « J’ai reçu Monsieur votre lettre par un frère minime que le P. Revetz m’a envoyé, et ayant facilement reconnu qu’elle a été ouverte par la cire d’Espagne qui manquait à moitié (cela n’étant point gracieux) de crainte que la même chose arrivât à celle que je vous envoie, j’ai pris le parti de la mettre à la poste ; je n’ai pas pu vous écrire plutôt. C’a été un […] de joie pour moi d’avoir que nous ayons un curieux aussi riche que vous en médailles d’or. Le P. Revetz m’avait donné de vos nouvelles en quelques occasions. Il n’était point besoin de me dire que M. Gravier, M. Cosy le fils et le P. René encore pourront me dire que vous vous portez volontiers à obliger vos amis. L’estime que j’ai de vous me l’aurait fait concevoir, et ce sera un plaisir bien doux pour moi si vous voulez me souffrir au nombre de vos dits amis ; je me fais un plaisir de les obliger aussi quand je le puis, et ce qui me déplaît aujourd’hui c’est de ne pouvoir pas vous donner les preuves de ce que je vous dit car m’étant accommodé depuis quelque temps avec un étranger qui [passe ?] à Marseille de quelques médailles au nombre desquelles sont les deux d’or que vous me marquez dans votre lettre. Je suis fâché de ne pouvoir pas vous faire plaisir en ce rencontre, et de répondre en même temps à vos offres généreuses, mais s’il me serait occasion dans la suite de trouver quelque chose encore qui me passât digne de votre cabinet à pouvoir vous accommoder, je le ferais bien volontiers ; je suis cependant avec tout l’attachement pôssible, Monsieur, votre très humble, et très obéissant serviteur. L’abbé Boullez » (Paris, BnF, Manuscrits, Français 15185, f° 247).  +
-Lettre du 3 août 1732 (de Marseille) : « Quelques petites affaires, Monsieur, m’ont empêché de répondre plutôt à votre lettre que j’ai reçue le 21 ou 22 du mois passé ; parce que je vous ai écrit le 7 mars de cette année, vous deviez penser que si j’avais pu vous accommoder je l’aurais fait de tout mon cœur pour vous faire plaisir, d’autant plus que les propositions de votre première lettre sont les mêmes que celles de votre dernière comme je l’ai vérifié ; je suis bien aise de vous dire que dans le plan que je me suis fait aujourd’hui touchant les médailles, j’ai résolu de mêler les grecques et les lartines dans la suite des bronzes, et celles d’argent de les mêler avec celles qui me viennent en or comme cela les suites sont plus belles, et plus instructrices attendu qu’il y a des médailles qu’on ne peut pas trouver d’une façon, et qu’on trouve d’une autre ; j’ai pro[ ?] dans moi-même, et je me suis fait une loi de ne me plus défaire de certaines pièces que je ne […] doubles pas même pour mon frère car il m’est arrivé que pour m’être défait depuis longtemps de plusieurs médailles rares je me trouve dans le déplaisir de ne pouvoir plus les recouvrer peut être malgré tous les soins, et les peines que je me donne pour cela ; cependant, Monsieur, s’il me venait de notre Maison du Levant, ou de quelque autre endroit quelques pièces en or […] a pouvoir vous accommoder, je le ferais très volontiers comme je vous ai dit dans ma première lettre. Car j’aime à faire plaisir si je le puis aux personnes que je considère et malgré l’éloignement entre nous je veux véritablement trouver l’occasion de pouvoir vous rendre service, et de vous faire connaître en même temps avec combien d’attachement je suis, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. L’abbé Boullez » (Paris, BnF, Manuscrits, Français 15185, f° 245).  +
Lettre du « 29 de l’an 1732 » (de Reims) : « Mon Révérend Père, Si vous ne trouvez pas la juste valeur de mon médaillon, je vous prie de m’en donner avis et je le ferai réviser par quelqu’un de mes amis en vous indemnisant des ports de lettre qu’il nous a fait coûter et peut-être que ce seul médaillon pourra me faire vendre un ( ?) que j’ai et qui est composé par un millier de médailles entre lesquelles est une petite médaille d’or qui m’est tombée dernièrement entre les mains et dont je ne connais pas la figure que je crois gothique quoique les lettres soient romaines et voici l’inscription qui est du côté de la tête : INTICIVATASPOV ce qui n’est distingué d’aucun point ; quant au revers, la multitude des lettres m’empêche quasi d’en connaître le commencement que je crois cependant être ainsi : ANOONUIIVRI AVG. Quant aux petites lettres, je n’ai pas bien pu les déchiffrer. Si cependant vous souhaitez la voir, je vous l’enverrai. Je vous prie s’il vous plaît de vouloir bien continuer vos soins pour moi et de croire que personne n’est avec plus de respect que moi, mon Révérend Père, votre très humble et obéissant serviteur. Brulon fils » (Paris, BnF, Fonds français 17703, f° 265r).  +
-Lettre du 6 juillet 1764 ( ?) : sur un aureus de Vespasien découvert par La Falloize : « Le Cabinet des médailles du roi n’est point de mon district ; c’est M. l’abbé Barthélemy qui est chargé de la collection des médailles de Sa Majesté. Je pense qu’il faut que vous lui écriviez pour savoir si celle que vous avez découverte peut avoir sa place dans ce Cabinet ; c’est un homme très versé dans ce genre, qui vous dira ce qu’il en pense » (Paris, Archives Nationales, O1 1910, f° 63 ; Sarmant 1994, p. 194, note 73).  +
'I went this day to see Mr. Sy, minist[er] of Wintringham. I enquired and lookt about for antiquitys but could find none scarce. ... Here is a place in the town called chappel garth ... I saw also an old coin or two of the Roman emp[ire] that had been found there.' (Jackson 1869, p. 86)  +
'This day I went to see Madam Anderson, and falling a talking from one thing to another, shee ran and fetched me down several old coins to look at, amongst which one was a rose noble, one of those that Ramund Lully is sayd to have made [by] chymistry. Tliore was another of silver, which was a medal made upon the return of K[ing] Charles the Second; and there was two or three old Saxon coins, such as is seen in the beginning of Cambden, and one which was a Danish one. Concerning which three or four last shee told me this very observable thing; to witt, that about four years ago, as a man was digging in the field near unto Boston, in this county, he light upon a cave, which having broke through the wall thereof, he discovered therein the dead body of a man, layd in a kind of a stone coffin, which body fell to ashes as soon as ever he touched it. And in the cave he found great heaps of money, all black with age, which money he sold in whole baggs full, by weight, to all the neighbouring country, and carry'd a great quantity of it to Gainsburr, and sold it by weight there, and there it was that this lady got those pieces thereof that I saw. They were full as bigg as large sixpenys, and were all of them of silver, and of a great many different coins.<br> Shee relates likewise that about thirty years ago there was discovered a very Strang thing at Godstow, which shee had from many eye witnesses, and was this. As a gardiner was digging on the side of a great hill nigh the town, he could never proceed on his work for the great stones that he continnualy encounter'd with, therefore one advised to digg on the top of the hill, and having done so for half a day, he came to a causy, as he cauld it at first, but, having pull'd up many of the stones, it appear'd to be the roof of a great arched cave, built in manner of a church, in which there were several old monuments and diverse images. Some of the latter she says were taken out and putt in the church of that place.<br> This brings into my mind what I heard a gentleman say, last time I was in Yorkshire, to witt, that about the year 1659, when he was in Somersetshire, there was discover'd in a hole on Malvern hills, a pot full of money, many of which this gentleman had, but has lost them all. However, they were brass and copper, and had most of them the name of Lewellin on. The same gentleman let me se an old Athenian coin, with an owl on it on one side, on each side of which was an omicron and a eupsilon, on the other side a royal head with a crown on, with two ill shaped unknown letters.' (Jackson 1869, pp. 104-5)  
'I was this day with a gentleman that saw a larg piece of gold coin as bigg as a Jacobus, lately found at Riby in this county. He says that it was a Roman coin, and was such pure gold that [it] bended any way as easily as if it had been a thin plate of lead.' (Jackson 1869, p. 151)  +
'my zeal for old MSS, antiquitys, coins and monuments, almost eats me up, so that I am sometimes almost melancholy that I cannot prosecute y<sup>e</sup> search of them so much as I would.' (Jackson 1869, p. 203; Burnett 2020b, p. 733)  +
'yesterday I saw a fine copper medal lately found in the field of that town [Preston], with an empresse’s head on the one side circumscribed Agrippina Augusta, and on the other a goddess, with this inscription Diana Elucinia, and S : C: which, if I could have purchased, I would have sent it you.' (Jackson 1869, p. 235; Lukis 1882-1887, vol. 2, p. 255; Burnett 2020b, p. 715 n. 119)  +
'If I could with the inclosed medal send its interpretation it might be worth your acceptance, however pray let it have a place in your excellent Collection as a small present from ... Abraham Hill.' (London, British Library, Sloane MS 4040, f.131; Burnett 2020b, pp. 459 n. 648, 1125)  +
« MILAN. ... Le cabinet … de M. l’abbé Trivulsi est composé d’une petite suite d’or, dans laquelle j’ai remarqué un M. Antoine, fils du triumvir, au revers du père ; un Victorin avec une légion, un Gallien et Salonine, capitibus jugatis, du petit module ; plus, une suite d’argent où les plus rares sont fausses, et une de bronze de peu de valeur. Il a une tête d’Antonia en camée, superbe, et plusieurs diphtiques et autres monuments du Bas-Empire »  +
-Lettre du 9 jan. 1772 (de Paris) : « M. Baggiano banquier en cette ville vient, Monsieur, de me présenter votre lettre en date du 9 décembre dernier, et je lui ai remit sur le champ toute la pacotille de livres que je vous ai annoncé à laquelle j’ai cru devoir joindre un nouvel ouvrage qui vient de paraître sous le titre d’observations de quelques médailles du cabinet de M. Pellerin ; il est de la façon de l’abbé Leblond sous-bibliothécaire de la bibliothèque mazarine mais au style on reconnaît les impressions de M. Pellerin (passage raturé) sur l’édition de cet ouvrage, qui par son format et le caratère paraît destiné à former une suite aux productions de ce savant antiquaire, aussi est-ce pour cette raison que je me suis déterminé à vous l’envoyer. Quand vous aurez reçu ce premier article, faites-moi le plaisir de me marquer si vous en êtes content, et si vous juger à propos, je continuerai à vous ramasser ce qui paraîtra de plus intéressant sur la curiosité et quand j’en aurai formé une demi douzaine de volumes, je vous les adresserai par la même voie. Je vous étais redevable de huit sequins pour prix de la bague que vous avez eu la bonté de me céder ; j’en ai déboursé neuf pour l’emplette de vos livres ainsi ce sera un sequin, dont vous me tiendrez compte sur les premières commissions que je prendrai la liberté de vous donner puisquer vous me permettez d’en user ainsi. M. l’abbé Barthélemy n’a pas quitté sa place de garde du cabinet du roi, ce serait une perte bien réelle et dont en mon particulier je serais inconsolable ; c’est M. l’abbé Belley, garde de la bibliothèque et des pierres gravées de M. le du d’Orléans que nous venons de perdre ; ce membre de l’académie royale des inscriptions s’était distingué dans cet illustre corps par un nombre considérable de savantes dissertations chronologiques qu’on trouve répandues dans les mémoires de l’académie et qui rassemblées en /corps particulier formerait une excellente suite aux époques du cardinal Noris. Quoique nous ayons perdu plusieurs confrères habiles, il nous en reste encore quelques-uns capables de ranimer cette branche expirante de la curiosité et je vous assure que je n’épargne rien pour les exciter. En attendant celle de la curiosité naturelle est au comble de sa gloire, et dans le courant de ce mois, il va paraître plus d’un ouvrage neuf sur cette matière ; deux des plus intéressants sont de M. Lesage ( ?), l’un des membres de l’académie des sciences, et de M. de Romé de Lisle ; le premier offrira une nouvelle minéralogie par l’analyse des corps soutenue par d’expériences répétées, qui, à ce que je crois, apportera bien du changement aux idées reçues jusqu’à ce jour dans cette partie. Le second sera un essair de cristallographie où l’on développera les formes géométriques que la nature suit constamment dans les principes de différents corps … Votre très humble et très obéissant serviteur d’Ennery. PS : oserai-je vous demander des nouvelles du docteur Bianchi que j’ai eu le plaisir de connaître à Rimini ; s’il a l’avantage d’être connu de vous, vous me feriez plaisir de me marquer comment il se porte, et ce que sont devenues ses médailles » (Paris, BnF, Man. Fr. N. acq. 14898, f° 134).  
-Lettre du 2 déc. 1771 (de Paris) : annonce la parution d’un ouvrage de l’abbé Leblond : « Il vient, Mon Révérend Père, de paraître une brochure in-4° de 67 pages, qui par son format, le caractère de son impression et la nature du sujet paraît destiné à servir de suite aux ouvrages de M. Pellerin ; ce sont des observations sur quelques médailles du cabinet de ce savant par M. l’abbé Leblond, sous-bibliothécaire de la bibliothèque Mazarine. Ce titre doit vous annoncer que les pièces gravées dans les deux planches dont vous m’avez fait l’honneur de me parler dans votre précédente, ont servi de base à cet ouvrage qui me paraît dirigé par M. Pellerin et fait sous ses yeux, et quoiqu’à la page 12 la médaille de Gargara soit rapportée, on a respecté vos plaisirs scrupuleusement, et l’on a rendu à votre sagacité toute la justice qui lui est due. Vous jugerez par cet essai que l’auteur se présente de bonne grâce dans la carrière et qu’il ne craint pas de se mesurer avec nos plus grands maîtres, si on n’a pas eu l’attention de vous envoyer l’ouvrage dont il s’agit, je me ferai un vrai plaisir de vous le procurer. Il y a apparence que l’abbé Leblond ne s’en tiendra pas là, puisque je lui communiquai il y a quelques jours deux médailles fort intéressantes de mon cabinet pour en prendre les dessins, l’une en grand bronze de Tibère frappée à Hippone avec le titre de Libera et la figure de Julie assise au revers entre les syllabes IVL. AVG. dans le champ en gros caractères, la seconde Drusus au ( ?) de Tibère en moyen bronze frappée dans la même ville et avec le même titre de Libera ; au surplus rien de neuf en curiosité de notre genre ; s’il survient quelque chose, j’aurai l’honneur de vous en faire part. J’ai celui d’être avec respect, mon Révérend Père, votre très humble et très obéissant serviteur, D’Ennery » (Vienne, Kunsthistorisches Museum, enquête personnelle en oct. 2010).  +
-Lettre du 10 fév. 1772 (de Paris) : évoque la collection Savorgnan et l’abbé Belley : « J’ai reçu, mon Révérend Père, vos deux derniers ; et si j’ai différé d’y répondre jusqu’à ce jour, c’était pour vous accuser l’envoi de deux exemplaires de l’Abbé Leblond par le courrier de notre ambassadeur. J’ai eu l’honneur de vous l’annoncer comme le début d’un jeune athlète, aussi ne le trouverez-vous pas à l’abri de toutes critiques, mais on doit plus d’indulgence à un pareil essai qu’aux productions d’un antiquaire qui a vieilli sous le harnais. J’ai vérifié sur la médaille même de Gargara la position du Telesphore qui est exactement rendue dans la gravure ; ainsi il ne faut avoir aucun égard au piédestal que le dessinateur a jugé à propos d’imaginer dans le dessin à l’égard de l’existence de la médaille de ΠΙΟΥ ou de ΠΙΘΥ. Je vous en rendrai compte par ma première après avoir fouillé dans tous nos cabinets afin de ne rien vous laisser à désirer. Vos idées sur le type des cydoniates me paraissent justes et bien mieux fondées que tout ce qu’en dit l’abbé Leblond, d’après la position de ces hommes nus dont tout l’effort porte sur la corde de l’arc, et d’après l’attitude du chien, on doit y reconnaître une préparation à la chasse, et la lampe dans l’un de ces revers ainsi que le flambeau dans l’autre présentent naturellement une composition préparée au feu dont on enduit la corde pour lui donner plus de ressort et de flexibilité. J’en ai conféré avec M. Pellerin qui m’a parut goûter cette explication, à l’égard de la tête adolescente qui se remarque sur les médailles des cydoniates, la couronne de pampres ne permet pas de la donner à une autre qu’à Bacchus jeune. Vous êtes bien instruit sur la destinée du cabinet de votre ancien ami, le sénateur Savorgnan, car à mon passage par Venise en 1770, je n’ai pu obtenir la permission de jeter un coup d’œil, quoique je me fusse présenté à la maison sous le titre d’acquéreur, c’est peut-être le seul cabinet intéressant de toute l’Italie que je n’ai pu voir. Peut-être serais-je plus heureux dans un autre voyage. Je suis bien fâché du retard qu’a souffert ma lettre que je ne puis attribuer qu’à la friponnerie de mon domestique puisque je l’avais chargé expressément de l’affranchir mais j’espère que cela n’arrivera plus parce que je vous adresserai mes lettres sous l’enveloppe de notre ambassadeur, et vous pourrez remettre les vôtres à M. l’abbé Georgel son secrétaire d’ambassade sous une double enveloppe, la première à M. d’Ennery rue Neuve des Bons Enfants à Paris et une autre adressée à M. Lebègue au Palais de Monseigneur le Prince de Soubise à Paris. Au moyen de cet arrangement nos paquets nous arriveront sans ( ?) et sans frais. J’accepterais avec plaisir de votre main un exemplaire broché du supplément aux Praestentiora de Vaillant et votre ouvrage sur la Magnia Urbica de l’abbé Belley que nous avons perdu depuis quelques mois. J’ai le reste de vos ouvrages dont je fais tout le cas qu’ils méritent. Si je puis vous être de quelque utilité, disposez de mes services et comptez sur un zèle qui ne peut être ( ?) que par l’estime et l’attachement avec lesquels j’ai l’honneur d’être, mon Révérend Père, votre très humble et très obéissant serviteur. D’Ennery » (Vienne, Kunsthistorisches Museum, enquête personnelle en oct. 2010).  
-Lettre du 3 mai 1772 : a reçu le complément à Vaillant : « J’ai reçu, mon Révérend Père, vos deux lettres par la dernière desquelles je vois que vous avez enfin reçu le paquet que je vous avais fait passer dans celui de notre ministre ; vous avez raison de penser que par cette voie notre commerce sera et plus sûr et moins dispendieux, et je crois que dans une correspondance littéraire, ce double objet n’est point à négliger. J’ai reçu votre supplément à Vaillant et votre ouvrage sur Magna Urbica que je lirai avec plaisir, en attendant permettez-moi de vous représenter qu’à l’ouverture du livre je suis tombé à l’article Pacatianus p. 167 où je ne retrouve ni les traits ni la vraie légende de ce tyran qui ne portait point les prénoms de T. IVL mais ceux de TI. CL. ainsi que je me suis assuré par toutes les médailles de ce prince qui passent pour indubitables ; et vous pouvez être sûr que celles où vous ne reconnaitrez pas les mêmes prénoms de Tiberius Claudius sont d’une fabrique moderne, c’est une erreur que j’ai déjà fait corriger dans plusieurs ouvrages, et je me flatte que vous ne me saurez pas mauvais gré de vous avoir communiqué mes idées à ce sujet. Quelques recherches que j’ai fait jusqu’à présent, je n’ai pu découvrir aucune médaille de ΠΙΟΥni de ΠΙΘΥ, pas même au cabinet du roi ; je verrai si dans le nombre de mes correspondants, il ne s’en trouverait pas quelqu’un qui possédât l’une ou l’autre de ces médailles dans son cabinet, et je vous ferai part des découvertes que je pourrai faire à ce sujet. Je suis fâché que l’on vous ait enlevé le plaisir de publier les deux médailles de rois qui terminent l’ouvrage de l’abbé Leblond ; mais quand vous aurez fini celui de villes et que vous en serez aux rois, on tâchera de vous fournir de quoi réparer cette perte. Portez-vous bien, conservez-moi votre estime et soyez persuadé du retour exact avec lequel j’ai l’honneur d’être, mon Révérend Père, votre très humble et très obéissant serviteur. D’Ennery » (Vienne, Kunsthistorisches Museum, enquête personnelle en oct. 2010).  
25 Oct. (1557) (from Antwerp): “Maer ick verblyde mij met v dat ghij wederom gesondt syt geworden, ende oock om dat ghij medaglien gecocht hebt, wilt mij toch schryven wat figueren ende scriften dat op de reversen staen daer na sal ick haer weerde wel estimeren ende wilt desen brief aen desen schilder bestellen die welcke oock veele medalien heeft silver, copere, ende oock gouden (so ick meijne). Desen brief houdt inne dat jih de syne soude willen oversenden ende de selve estimeren om hier te betalen, oft hij het weygert te doene van sorgen oftse achter beleven sonder gelt, wilter ghij voor spreecken. Ick bender v goet voore, maer dates sekerlycken bestelt worden. Oft die al nyt en geschiede so wilde ick weld at ghyse eens te siene quaemt ende besaecht oft daer geen rare medaglien onder en waeren als Julius, Otho, Vitellius, Avidius Cassius, Helvius Pertinax, Septimius Geta, Opelius Macrinus, Pescennius Niger, Didius Julianus, Elegablus. (Desen soudt ghij daer aen kennen want hij heft gemeeynlycken op de reverse een inscriptie: Summus Sacerdos Dei Solis. Dit schrijve ick v want hij en heet anders nyt dan Antoninius Pius ende is sonder baert). Dese sijn al quaelycken te becomen, ick en hebber nauwelycken egeene. Voort van ander medalien met seltsaeme reversern, als die wat anders syn dan een vrouken, want medalien die op haer reversen maer slechts een enckele personagie en hebben die syn redelycken gemeyn,wtgenomen dese boven genoemde die syn gansch ende in als seltsaem. Vrouwen aensichten syn rare, wtgenomen dese Faustina, Lucilla, Crispina, ende sommijge meer, maer dese syn oock seltsaem, Antonia, Agrippna, Sestilia, Domitilla, Julia, Livia, Plotina, Sabina, Paulina, Messalina ende noc andere. Maer in somma alle medaglien die net syn ende een seltsaeme reverse hebben die syn ser weerdt. So veel van medaglien gesproecken” (New York, The Morgan Library & Museum: LHMS, Unbound International Ortelius; Hessels 1887, nos 7, 2-8, p. 15-17).  +
3 July 1559 (from Antwerp): “Sy hebben gelt gestroijt te dier tijt, waer af icker eene gecocht hebbe, op deen zijde staen onsen coninck ende syn nieuwe hijsvrouwe nae het leven met deze inscriptie Philippus et Elisabeth dei gracia R. R. Hispanie; op dander syde een pauwinn met Mercurij caduceo, de inscriptie Concordia, die scrijve ick v tot een lieteeken der waerheijt” (Hessels 1887, no. 8, p. 18).  +
'Numismatibus oblectari te audio, quod nequaqaum displicet. studium enim non est adeo sterile, ut quibusdam horum imperitis forte videtur. Nam uti tu recte iudicas, non parum faciunt ad iuvandum, in re Imperatoria, memoriam. Suppeditant deinde multarum rerum, in veteri utriusque linguae historia, cognitionem.' (Brussels, Bibliothèque royale de Belgique, MS III 936, nr. 7; Hessels 1887, pp. 331-3, letter 144; Burnett 2020b, p. 214) ['I hear that you like coins, which is certainly not at all displeasing. Their study is not so barren as perhaps seems to those who are inexperienced in them. For as you rightly reckon, they make no little contribution, in matters imperial, to helping our memory. Further, they assist the understanding of many things in the ancient history of both languages.' (translation from Burnett 2020b, p. 214)]  +