Revest - Claude Picard Duvau - 1731-9-25: Difference between revisions

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|Grand document=-Lettre du 25 septembre 1731 (de Marseille) : « Monsieur, Il n’y a qu’un moment que j’ai reçu votre lettre du 17 de ce mois avec les onze médailles consulaires. Mr l’officier de galère pour qui elles sont, partit hier pour la campagne. Je lui écrirai que je les ai reçues et je m’assure que quand il les aura vues il ne balancera pas de vous donner de retour l’une des deux médailles que vous souhaitez. Je ne pense point de prendre le revers a Jupiter Custos au prix qu’on en demande. Je savais déjà que cette pièce était commune, mais je ne vous l’ai annoncée qu’en croyant que vous ne l’aviez pas. Pour le Galba d’or, j’attends le retour de la campagne de la personne qui le possède pour tenter l’expédient que vous me proposez et auquel j’avais pensé. Je suis charmé que vous soyez content du premier échange que j’ai eu l’honneur de faire avec vous. Vous serez toujours le maître de tous ceux que je vous proposerai à l’avenir. Je compte que vous me ferez le plaisir de m’envoyer le Maxime. Vous êtes dans un pays où vous pourrez aisément en trouver d’autres, au lieu qu’ici je n’en trouverai pas dans dix ans ; vous aurez la bonté d’y joindre l’Aquilia severa, l’Albin et le Marc Antoine ( ?) d’Auguste avec quelques autres des médailles que je vous ai marquées dans ma précédente. Je vous enverrai pour le tout une lettre de change. Je vous suis bien obligé de la bonté que vous avez de m’offrir votre Matidie et votre Lépide ; si vous voulez me les envoyer pour les examiner, je pourrais m’en accommoder, mais il faut, s’il vous plaît, m’en marquer la juste valeur. / Comme je fais une suite de têtes seulement en moyen bronze, si vous pourriez m’en procurer quelques-unes des rares, vous m’obligeriez très fort. Je sais que vous avez un Balbin bien conservé, faites-moi la grâce de me le garder juqu’à ce que j’ai quelque chose d’équivalent à vous donner en échange. Je viens d’apprendre que l’Anglais de Montpellier qui a des médailles d’or, était depuis quelque temps à Toulouse d’où il devrait revenir bientôt ; peut-être viendra-t-il passer l’hiver à Aix. Si cela est, je serai à portée de lui faire goûter vos propositions. Je suis de cette ville-là et j’y ai un frère sans le conseil duquel il ne fait jamais aucun échange de médailles. Je souhaiterais de savoir si vous avez fait quelque chose avc le chanoine de St-Paul ; on m’a assuré qu’il n’est pas connaisseur. Je dois aller dans ce quartier-là au mois de mai prochain, s’il plaît au seigneur, et je me flatte de le porter à se défaire de ses médailles, au cas qu’il ne l’ait pas voulu faire d’ici à ce temps-là. J’ai cependant l’honneur d’être avec bien du respect, Monsieur, … » (Paris, BnF, Manuscrits, français 15185, f° 214r et v).
|Grand document=-Lettre du 25 septembre 1731 (de Marseille) : « Monsieur, Il n’y a qu’un moment que j’ai reçu votre lettre du 17 de ce mois avec les onze médailles consulaires. Mr l’officier de galère pour qui elles sont, partit hier pour la campagne. Je lui écrirai que je les ai reçues et je m’assure que quand il les aura vues il ne balancera pas de vous donner de retour l’une des deux médailles que vous souhaitez. Je ne pense point de prendre le revers a Jupiter Custos au prix qu’on en demande. Je savais déjà que cette pièce était commune, mais je ne vous l’ai annoncée qu’en croyant que vous ne l’aviez pas. Pour le Galba d’or, j’attends le retour de la campagne de la personne qui le possède pour tenter l’expédient que vous me proposez et auquel j’avais pensé. Je suis charmé que vous soyez content du premier échange que j’ai eu l’honneur de faire avec vous. Vous serez toujours le maître de tous ceux que je vous proposerai à l’avenir. Je compte que vous me ferez le plaisir de m’envoyer le Maxime. Vous êtes dans un pays où vous pourrez aisément en trouver d’autres, au lieu qu’ici je n’en trouverai pas dans dix ans ; vous aurez la bonté d’y joindre l’Aquilia severa, l’Albin et le Marc Antoine ( ?) d’Auguste avec quelques autres des médailles que je vous ai marquées dans ma précédente. Je vous enverrai pour le tout une lettre de change. Je vous suis bien obligé de la bonté que vous avez de m’offrir votre Matidie et votre Lépide ; si vous voulez me les envoyer pour les examiner, je pourrais m’en accommoder, mais il faut, s’il vous plaît, m’en marquer la juste valeur. / Comme je fais une suite de têtes seulement en moyen bronze, si vous pourriez m’en procurer quelques-unes des rares, vous m’obligeriez très fort. Je sais que vous avez un Balbin bien conservé, faites-moi la grâce de me le garder juqu’à ce que j’ai quelque chose d’équivalent à vous donner en échange. Je viens d’apprendre que l’Anglais de Montpellier qui a des médailles d’or, était depuis quelque temps à Toulouse d’où il devrait revenir bientôt ; peut-être viendra-t-il passer l’hiver à Aix. Si cela est, je serai à portée de lui faire goûter vos propositions. Je suis de cette ville-là et j’y ai un frère sans le conseil duquel il ne fait jamais aucun échange de médailles. Je souhaiterais de savoir si vous avez fait quelque chose avc le chanoine de St-Paul ; on m’a assuré qu’il n’est pas connaisseur. Je dois aller dans ce quartier-là au mois de mai prochain, s’il plaît au seigneur, et je me flatte de le porter à se défaire de ses médailles, au cas qu’il ne l’ait pas voulu faire d’ici à ce temps-là. J’ai cependant l’honneur d’être avec bien du respect, Monsieur, … » (Paris, BnF, Manuscrits, français 15185, f° 214r et v).
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Revest, Marseille

Revest - Claude Picard Duvau - 1731-9-25
FINA IDUnique ID of the page  12440
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. Fonds français 15185, f° 214r et v
AuthorAuthor of the document. Revest
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . September 25, 1731
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Marseille 43° 17' 46.21" N, 5° 22' 11.82" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation.
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Roman Republican , Coin Price , Roman Imperial , Galba , Exchange , Maximus , Aquilia Severa , Albinus , Antony , Matidia , Lepidus , Balbinus , State Of Preservation, Connoisseurship
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065154d/f219.item
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 25 septembre 1731 (de Marseille) : « Monsieur, Il n’y a qu’un moment que j’ai reçu votre lettre du 17 de ce mois avec les onze médailles consulaires. Mr l’officier de galère pour qui elles sont, partit hier pour la campagne. Je lui écrirai que je les ai reçues et je m’assure que quand il les aura vues il ne balancera pas de vous donner de retour l’une des deux médailles que vous souhaitez. Je ne pense point de prendre le revers a Jupiter Custos au prix qu’on en demande. Je savais déjà que cette pièce était commune, mais je ne vous l’ai annoncée qu’en croyant que vous ne l’aviez pas. Pour le Galba d’or, j’attends le retour de la campagne de la personne qui le possède pour tenter l’expédient que vous me proposez et auquel j’avais pensé. Je suis charmé que vous soyez content du premier échange que j’ai eu l’honneur de faire avec vous. Vous serez toujours le maître de tous ceux que je vous proposerai à l’avenir. Je compte que vous me ferez le plaisir de m’envoyer le Maxime. Vous êtes dans un pays où vous pourrez aisément en trouver d’autres, au lieu qu’ici je n’en trouverai pas dans dix ans ; vous aurez la bonté d’y joindre l’Aquilia severa, l’Albin et le Marc Antoine ( ?) d’Auguste avec quelques autres des médailles que je vous ai marquées dans ma précédente. Je vous enverrai pour le tout une lettre de change. Je vous suis bien obligé de la bonté que vous avez de m’offrir votre Matidie et votre Lépide ; si vous voulez me les envoyer pour les examiner, je pourrais m’en accommoder, mais il faut, s’il vous plaît, m’en marquer la juste valeur. / Comme je fais une suite de têtes seulement en moyen bronze, si vous pourriez m’en procurer quelques-unes des rares, vous m’obligeriez très fort. Je sais que vous avez un Balbin bien conservé, faites-moi la grâce de me le garder juqu’à ce que j’ai quelque chose d’équivalent à vous donner en échange. Je viens d’apprendre que l’Anglais de Montpellier qui a des médailles d’or, était depuis quelque temps à Toulouse d’où il devrait revenir bientôt ; peut-être viendra-t-il passer l’hiver à Aix. Si cela est, je serai à portée de lui faire goûter vos propositions. Je suis de cette ville-là et j’y ai un frère sans le conseil duquel il ne fait jamais aucun échange de médailles. Je souhaiterais de savoir si vous avez fait quelque chose avc le chanoine de St-Paul ; on m’a assuré qu’il n’est pas connaisseur. Je dois aller dans ce quartier-là au mois de mai prochain, s’il plaît au seigneur, et je me flatte de le porter à se défaire de ses médailles, au cas qu’il ne l’ait pas voulu faire d’ici à ce temps-là. J’ai cependant l’honneur d’être avec bien du respect, Monsieur, … » (Paris, BnF, Manuscrits, français 15185, f° 214r et v).