Valentin Jamerey-Duval - Anastasia Sokolova de Ribas - 1768-3-10

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Valentin Jamerey-Duval, Vienna

Valentin Jamerey-Duval - Anastasia Sokolova de Ribas - 1768-3-10
FINA IDUnique ID of the page  6519
InstitutionName of Institution.
InventoryInventory number.
AuthorAuthor of the document. Valentin Jamerey-Duval
RecipientRecipient of the correspondence. Anastasia Sokolova de Ribas
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . April 10, 1768
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Vienna 48° 12' 30.06" N, 16° 22' 21.00" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Catherine II of Russia
LiteratureReference to literature. Koch 1784, lettre XXXVII, p. 263-264.Koch 1784
KeywordNumismatic Keywords  Roman , Portrait , Lunéville , Collection Numbers , Collection Sale , Domitia , Pertinax , Gordianus , Coin Price , Sint Petersburg , Vienna
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 10 mars 1768 (de Vienne) : « Il me reste une autre collection relative à l’ancienne Rome, qui est ce que j’ai de plus précieux, et pour laquelle je n’ai rien épargné. Autrefois passionnément curieux de connoître les traits du visage des fiers oppresseurs de l’univers, et employé pour lors à enseigner leur histoire dans l’académie de Lunéville, je réussis à me former une jolie suite chronologique des turbulents maîtres du monde. Cette suite est composée de cent soixante-huit différents individus, en trois cent trente-trois petites pièces, dont quarante en or, et les autres en argent et en petit bronze, toutes vraiment antiques, la plupart très rares et des mieux conservées. L’âge où je suis m’invite aussi à m’en défaire, pour en laisser le prix à des pauvres parens, seul et unique héritage qu’ils aient à espérer de la part d’un homme qui ne s’est jamais avisé de courtiser la fortune, quoique, pendant cinquante et un an, il ait habité autour de ses autels. Si la suite en question manquoit au trésor de l’auguste Thémis [l’impératrice de Russie], j’en serois enchanté qu’elle y trouvât un sûr asile contre la dispersion à laquelle elle seroit exposée si je venois à manquer. Quant à son prix, selon moi, il n’excède pas celui de la collection précédente [page 263, vingt à trente ducats au-dessus de sa valeur intrinsèque et plus haut, p. 262, J.-D. dit qu’il y a placé 300 sequins ou ducats du plus bel or du monde], quoique deux médailles en or, l’une de Domitia, femme du cruel Domitien, et l’autre du vénérable Pertinax, aient couté, l’une dix-neuf ducats et l’autre treize, et les deux Gordiens Africains, chacun huit ducats. Leur cherté m’avait engagé à les offrir pour l’ancien cabinet impérial, mais il se trouva que de pareilles y étoient déjà » (Friedrich Albert von Koch (éd.), Œuvres de Valentin Jamerai Duval, I,Saint-Pétersbourg, 1784, Lettre XXXVII, p. 263-264).