| |Literature=Lalanne 1862, no. 131, p. 300-33; Adam 1971, p. 577-578; Callataÿ 2017, p. 87, n° 48. | | |Literature=Lalanne 1862, no. 131, p. 300-33; Adam 1971, pp. 577-578; Callataÿ 2017, p. 87, n° 48. |
| |Grand document=6 Sept. 1613 (from Paris): “Il y a trois ou quatre jours que chez Mme de Rambouillet, et en sa présence, il me fut montré par un honnête homme une pièce d’or qui peut être du prix de trois écus ou environ, de la grandeur de ces petites pistoles qui ont en épaisseur ce qui leur défaut en largeur; il y a d’un côté un cheval, et de l’autre une cloche, le tout bien visible, sans aucune écriture ni d’une part ni d’une autre, mais le tout si lourd et si grossier que je pense que ce soit quelque ouvrage de barbares. Il nous dit qu’un paysan de ses sujets, fouissant la terre, en avoit trouvé environ une trentaine, et pour n’être découvert, les étaient allé vendre à Bruxelles. Je l'ai prié de s’en informer particulièrement, et m’en avertir, ce qu’il m’a promis; et j’en attends l’effet. On lui a dit que ce paysan en avait trouvé près de trois cents, et qu’il y en avait de trois ou quatre sortes; toutefois que le plus grand nombre était comme celle qu’il m’a montrée. Je la ferai voir à M. de Valavez [nb: the brother of Peiresc] afin que s’il a, comme il m’a dit, quelque connaissance à Bruxelles, il voit d’en pouvoir retirer quelques-unes pour vous” (Lalanne 1862, no. 131, p. 300-33 et Adam 1971, p. 577-578). | | |Grand document=6 Sept. 1613 (from Paris): “Il y a trois ou quatre jours que chez Mme de Rambouillet, et en sa présence, il me fut montré par un honnête homme une pièce d’or qui peut être du prix de trois écus ou environ, de la grandeur de ces petites pistoles qui ont en épaisseur ce qui leur défaut en largeur; il y a d’un côté un cheval, et de l’autre une cloche, le tout bien visible, sans aucune écriture ni d’une part ni d’une autre, mais le tout si lourd et si grossier que je pense que ce soit quelque ouvrage de barbares. Il nous dit qu’un paysan de ses sujets, fouissant la terre, en avoit trouvé environ une trentaine, et pour n’être découvert, les étaient allé vendre à Bruxelles. Je l'ai prié de s’en informer particulièrement, et m’en avertir, ce qu’il m’a promis; et j’en attends l’effet. On lui a dit que ce paysan en avait trouvé près de trois cents, et qu’il y en avait de trois ou quatre sortes; toutefois que le plus grand nombre était comme celle qu’il m’a montrée. Je la ferai voir à M. de Valavez [nb: the brother of Peiresc] afin que s’il a, comme il m’a dit, quelque connaissance à Bruxelles, il voit d’en pouvoir retirer quelques-unes pour vous” (Lalanne 1862, no. 131, p. 300-33 et Adam 1971, p. 577-578). |