| La vieillesse m’avoit invitè a le plaisir de fair un jour dans la campagne, a vendredy \dernierement/ passe (le jour de mon retour) j’avois la bonne heure de recevoir la vostre tres obligeante lettre; pardonner maj donc, que j’en ne vous ay pas fait plu tust(?) ma tres humble reconnaissance. je suis bien fasche, que la vostre promenade estoit plus dangereuse, que la mienne, mais grace a Dieu nous nous feleciterons reciproquement l’un l’autre de notre bon retour. Il me deplaist beaucoup, que les deux docteurs \d’/Oxford/ estoient hors de la ville, ainsi que vous n’est\i/ez pas venu a but des vos Desseins; mais si vous eussiez receu la satisfaction entiere que vous avez souhaitè, vous voudriez bien tust(?) avoir o\u/bliè la pauvre Cambridge; principalementsivouseussieztrouvèlesHommes \là/ si aggreables, comme \sont/ les maisons. Prenez garde de ne trop flatter le <s>Vostre Covel</s> maladroit Covel, mais pourtant quel qu’il soit, il se declare tout a vous; reservez \donc/ vos compliments pour \Aloysia et/ les tres \autres/ belles Dames a paris. il m’est bien de la joye, que le vostre pere vous a permis de demeurer un an en france, et depuis j’espere que vous tirez un tour en Italie; sans <s>doute</s> (je vous parle franchement) c’est \ce/ que vous faira le plus accompli et le plus scavant <s>voyageur</s> antiquaire du monde. J’ay la mesme envie du mylord Pembrook, que <s>////</s> a vostre retour vous reviendriez en Angleterre, a ce que je seray aussi quelque participant de vostre curieuses remarques et ''observationes'', dont je ''profiteray de vous''(?) ''tres belles''. Je vous souhaite de tant bon Coeur un bon voyage, et un tres heureux retour; Enseignez moy de grace, de vous addresser, en tous lieux par ou vous passerez; de sorte que je vous donnerez les reelles marques de l’estime que et le respect que j’ay pour vous, et pour la vostre amitie, <s>et jam</s> car toujours je fascheray a la meriter; en toutes les occasions quand vous le jugerez convenir a me commander.<br> | | La vieillesse m’avoit invitè a le plaisir de fair un jour dans la campagne, a vendredy \dernierement/ passe (le jour de mon retour) j’avois la bonne heure de recevoir la vostre tres obligeante lettre; pardonner maj donc, que j’en ne vous ay pas fait plu tust(?) ma tres humble reconnaissance. je suis bien fasche, que la vostre promenade estoit plus dangereuse, que la mienne, mais grace a Dieu nous nous feleciterons reciproquement l’un l’autre de notre bon retour. Il me deplaist beaucoup, que les deux docteurs \d’/Oxford/ estoient hors de la ville, ainsi que vous n’est\i/ez pas venu a but des vos Desseins; mais si vous eussiez receu la satisfaction entiere que vous avez souhaitè, vous voudriez bien tust(?) avoir o\u/bliè la pauvre Cambridge; principalement si vous eussiez trouvè les Hommes \là/ si aggreables, comme \sont/ les maisons. Prenez garde de ne trop flatter le <s>Vostre Covel</s> maladroit Covel, mais pourtant quel qu’il soit, il se declare tout a vous; reservez \donc/ vos compliments pour \Aloysia et/ les tres \autres/ belles Dames a paris. il m’est bien de la joye, que le vostre pere vous a permis de demeurer un an en france, et depuis j’espere que vous tirez un tour en Italie; sans <s>doute</s> (je vous parle franchement) c’est \ce/ que vous faira le plus accompli et le plus scavant <s>voyageur</s> antiquaire du monde. J’ay la mesme envie du mylord Pembrook, que <s>////</s> a vostre retour vous reviendriez en Angleterre, a ce que je seray aussi quelque participant de vostre curieuses remarques et ''observationes'', dont je ''profiteray de vous''(?) ''tres belles''. Je vous souhaite de tant bon Coeur un bon voyage, et un tres heureux retour; Enseignez moy de grace, de vous addresser, en tous lieux par ou vous passerez; de sorte que je vous donnerez les reelles marques de l’estime que et le respect que j’ay pour vous, et pour la vostre amitie, <s>et jam</s> car toujours je fascheray a la meriter; en toutes les occasions quand vous le jugerez convenir a me commander.<br> |