Joseph Eckhel - Esprit-Marie Cousinéry - 1796-3-13

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Joseph Eckhel, Vienna

Joseph Eckhel - Esprit-Marie Cousinéry - 1796-3-13
FINA IDUnique ID of the page  4651
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque de l'Arsenal
InventoryInventory number. Ms. 5983
AuthorAuthor of the document. Joseph Eckhel
RecipientRecipient of the correspondence. Esprit-Marie Cousinéry
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . March 13, 1796
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Vienna 48° 12' 30.06" N, 16° 22' 21.00" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Domenico Sestini, Nemsey Osman-Bey, Joseph Pellerin
LiteratureReference to literature. Nicolet-Pierre 1987, p. 207-2081
KeywordNumismatic Keywords  Forgeries , Roman , Vitellius , Shape Of Letters, Price , Collector , Errors , Cabinet
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 13 mars 1796 : « Je suis très satisfait de vos renseignements sur les médailles fausses de Mr Sestini. Au moins je n’ai pas tort de m’être aperçu de leur fausseté sans les avoir vues. Vous m’accorderez la permission de faire usage publiquement de vos remarques sur leur valeur. Je m’en servirai avec toute la modération qui sied si bien aux gens de lettres. Vous dites qu’il (Sestini) est maintenant en Allemagne. Je l’ai aussi entendu, mais je doute beaucoup qu’il viendra à Vienne, si ce n’est incognito. Recevez mes remerciements pour le catalogue des médailles fausses d’Osman Bey, comme aussi de la médaille de Vitellius, provenante de la fabrique de ce faussaire. Nous avons donc dans notre métier un coquin de plus. On s’aperçoit pourtant à la forme des lettres de la main moderne » … « Vous avez demandé par plusieurs reprises mon jugement sur le prix des médailles, et vous m’embarrassez beaucoup. Jamais je n’ai étudié cette partie. Mon aversion naturelle et décidée contre ce qu’on appelle marchander et négocier m’en a toujours éloigné. J’ai vu plusieurs fois de grands collecteurs écrire une douzaine de lettres et en recevoir autant, pour une ou deux médailles, mais aussi les grands collecteurs furent rarement de grands antiquaires, pas même Pellerin, dont les fréquentes bévues montrent assez qu’en plusieurs parties de la philologie il fut bien en arrière. L’étude des antiquités est si vaste qu’il n’est possible de soigner les correspondances, sans lesquelles on n’avance guère les emplettes. En vérité, depuis 23 ans que je suis à la tête du Cabinet impérial, j’ai fait des acquisitions considérables, mais elles me sont venues ou par des abolitions de couvents, ou par des achats de quelques petits cabinets, ou par d’autres hasareds heureux, tous événements qui m’ont coûté peu de temps » (Paris, Bibliothèque de l’Arsenal, Ms. 5983 ; Nicolet-Pierre 1987, p. 207-208).

References

  1. ^  Nicolet-Pierre, H. (1987), "Eckhel, Cousinéry et quelques autres", Revue numismatique, 6/29, p. 198-215.