Philipp von Stosch - John Covel - 1713-05-28

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Philipp von Stosch, London

Philipp von Stosch - John Covel - 1713-05-28
FINA IDUnique ID of the page  14771
InstitutionName of Institution. London, British Library
InventoryInventory number. Add MS 22911, ff.157-8
AuthorAuthor of the document. Philipp von Stosch
RecipientRecipient of the correspondence. John Covel
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . May 28, 1713
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. London 51° 30' 26.80" N, 0° 7' 39.96" W
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Thomas Hearne, John Radcliffe, Arthur Charlett, John Hudson, Peter Needham, Thomas Herbert
LiteratureReference to literature. Burnett 2020b, pp. 1639-40, 959 n. 1811
KeywordNumismatic Keywords  Coin Cabinet, Manuscripts , Oxford , Cambridge , Travel
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

'Monsieur
Ne soyez point fache, que je ne Vous ay point ecrit. Je n’etois point depuis ce tems la en trop bonne santé, j’etois meme en chemin pour me promener a l’autre monde, si le Dr. Radclif ne m’avoit pas conseillé de changer d’air et de m’en aller en campagne, parce que mon mal etoit un commencement de la consumption. J’ay donc passe quelque tems a Kensington et a Hampsted. et enfin je me suis alle a Oxfort, ou j’ay passe 8 jours. J’avois la misfortune que dr. Hudson et Dr Charlett a qui j’etois adressé partirent pour London avec l’Adresse de l’Université, et Mr Haerne le sous Bibilothecaire ne me faisoit pas tous les civilitez qui m’a pu faire. Il ne me vulu point permetter de voir le cabinet des Medailles, que fort transitorie. Le tres sçavant, tres civile et bien moralisé Monsr. Niedam du College de St Jans \de Cambridge/ \qui se trouvoit a Oxford/ m’avoit tellement recommende a Mr. Haerne. J’ay pourtant vu tout ce qu’il y en a de rare dans les colleges en MSSts et livres imprimees. Les // edifices me plaisent mieux a Oxfort, mais je prefere les hommes et le scavoir de Cambridge, il me plait mieux, de converser avec des hommes souvante q avec des maisons. et l’estime que j’ay toujours eu pour Cambridge est devenu encor plus grande depuis que j’ay veu les hautaines gens d’Oxfort, et je Vous assure que je n’oublierai jamais les honetetez qu’on m’a fait dans chez Vous. Il est vray que je je ne peu pas plaire a tout le monde, mais ce ne point de toutefois mon ambition d’avoir eu l’honneur de l’amitie d’un seul Dr Covel me fait plus de plaisir, que d’etre appruvé pour de cent milles Casuistes.
Je suis a present in pro////// de m’en aller en france dans une dizaine de jours. Je ne manquerai point de Vous ecrir dabord que je serais arrivé a Paris. Je resterai en France pour le moin un anne an. Mon pere m’a furni des letters d’Exange qui seront suffisentes pour y vivre honorablement, ce qui me plait beaucoup mieux que si je m’avois engagé avec un certain Gentilhomme, qui me faisait des offres fort raisonnables, pour aller en sa compagnie. J’aime mieux d’etre mon maitre avec peu, etc que de m’embarraser avec un jeune homme et d’avoir beaucoup a depenser. Cara notre liberta. Il est encor incertain si je m’en irai de France en Italie, si je retournerai en ma patrie, ou si je reviendrai en Angleterre comme Mylord Pembroke le veut absolument. Si je prenne jamais cette derniere resolution, ce sera Vous le desir de Vous voir encor une fois sera une des principales raisons. Je me souvendrai durant mon absence plus de Vous que de la belle Aloysia. Un tier de mes pensees restera pourtant toujours en Angleterre, et je ne pourrois jamais oublier le tems que j’ay eu le bonheur de profiter de votre agreable Compagnie. Afin Monsieur, vivez content, jusques a que j’aurois l’honneur de Vous revoir. Si je Vous peu faire aucune service en France, Vous n’avez que me commander, et Vous verrez par les effets avec combien de stime et de passion Je suis
Monsieur
Votre tres humble et trs obeissant Serviteur
Philippe Stosch
London le 28 de May 1713
PS Je suis tellement occupé que je n’ay pas le tems decerner et de corriger cette lettre comme il fallait. elle est plaine des fautes. Vous me pardonerez.'

(BL, Add MS 22911, ff.157-8; Burnett 2020b, pp. 1639-40)

References

  1. ^  Burnett, Andrew M. (2020), The Hidden Treasures of this Happy Land. A History of Numismatics in Britain from the Renaissance to the Enlightenment, BNS Special Publ. No 14 = RNS Special Publ. No 58, London, Spink & Son.