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A
A list of 12 Greek, 54 Roman and 4 ‘incerta’ gold coins, bought by Mead from an unknown vendor in 1734. As many as 16 of the coins, some 25%, are marked as false, and more may have been. The list is transcribed by Burnett 2020b, pp. 1665-6.  +
'There is a short list, in the Bodleian Library, among the papers of Thomas Smith and later acquired by Thomas Hearne in 1711. It was described by Smith as ‘Inscriptions of Medals belonging to ye E. of Clarendon’. There is no explicit indication of authorship, and, since it refers to Vaillant’s book, it must have been made after Clarendon’s death when, as Evelyn reports, the collection was in the possession of his son, the 2nd Earl (1638–1709).<br> The list itself is entitled, ‘A Collection of the Medalls of the Roman Emperors belonging to the right honble the Earle of Clarendon,’ and describes 54 coins from the Roman Republic to Magnentius, in the fourth century. An additional piece of paper has been tipped in, with references for 40 of the coins to Vaill[ant], Angeloni and Occo. The coins are nearly all bronzes, probably all sestertii, and Clarendon collected one per emperor: only Otho is missing, and several rarities appear (Didius Julianus, Diadumenian, Gordian I and II), although we have no way of judging their authenticity. The list therefore shows considerable discernment,andindicatesthatthecollection, small though it may have been, was put together by someone with a keen interest in history. Some of the reverses are among the most interesting of the period, such as Nero’s harbour at Ostia, Trajan’s triumphal arch, Hadrian’s Disciplina type, and Severus’s Victoriae Britannicae. A small collection, but a choice one.' (Burnett 2020b, pp. 366-7)  +
-Lettre du 7 mars 1732 (de Marseille) : « J’ai reçu Monsieur votre lettre par un frère minime que le P. Revetz m’a envoyé, et ayant facilement reconnu qu’elle a été ouverte par la cire d’Espagne qui manquait à moitié (cela n’étant point gracieux) de crainte que la même chose arrivât à celle que je vous envoie, j’ai pris le parti de la mettre à la poste ; je n’ai pas pu vous écrire plutôt. C’a été un […] de joie pour moi d’avoir que nous ayons un curieux aussi riche que vous en médailles d’or. Le P. Revetz m’avait donné de vos nouvelles en quelques occasions. Il n’était point besoin de me dire que M. Gravier, M. Cosy le fils et le P. René encore pourront me dire que vous vous portez volontiers à obliger vos amis. L’estime que j’ai de vous me l’aurait fait concevoir, et ce sera un plaisir bien doux pour moi si vous voulez me souffrir au nombre de vos dits amis ; je me fais un plaisir de les obliger aussi quand je le puis, et ce qui me déplaît aujourd’hui c’est de ne pouvoir pas vous donner les preuves de ce que je vous dit car m’étant accommodé depuis quelque temps avec un étranger qui [passe ?] à Marseille de quelques médailles au nombre desquelles sont les deux d’or que vous me marquez dans votre lettre. Je suis fâché de ne pouvoir pas vous faire plaisir en ce rencontre, et de répondre en même temps à vos offres généreuses, mais s’il me serait occasion dans la suite de trouver quelque chose encore qui me passât digne de votre cabinet à pouvoir vous accommoder, je le ferais bien volontiers ; je suis cependant avec tout l’attachement pôssible, Monsieur, votre très humble, et très obéissant serviteur. L’abbé Boullez » (Paris, BnF, Manuscrits, Français 15185, f° 247).  +
-Lettre du 3 août 1732 (de Marseille) : « Quelques petites affaires, Monsieur, m’ont empêché de répondre plutôt à votre lettre que j’ai reçue le 21 ou 22 du mois passé ; parce que je vous ai écrit le 7 mars de cette année, vous deviez penser que si j’avais pu vous accommoder je l’aurais fait de tout mon cœur pour vous faire plaisir, d’autant plus que les propositions de votre première lettre sont les mêmes que celles de votre dernière comme je l’ai vérifié ; je suis bien aise de vous dire que dans le plan que je me suis fait aujourd’hui touchant les médailles, j’ai résolu de mêler les grecques et les lartines dans la suite des bronzes, et celles d’argent de les mêler avec celles qui me viennent en or comme cela les suites sont plus belles, et plus instructrices attendu qu’il y a des médailles qu’on ne peut pas trouver d’une façon, et qu’on trouve d’une autre ; j’ai pro[ ?] dans moi-même, et je me suis fait une loi de ne me plus défaire de certaines pièces que je ne […] doubles pas même pour mon frère car il m’est arrivé que pour m’être défait depuis longtemps de plusieurs médailles rares je me trouve dans le déplaisir de ne pouvoir plus les recouvrer peut être malgré tous les soins, et les peines que je me donne pour cela ; cependant, Monsieur, s’il me venait de notre Maison du Levant, ou de quelque autre endroit quelques pièces en or […] a pouvoir vous accommoder, je le ferais très volontiers comme je vous ai dit dans ma première lettre. Car j’aime à faire plaisir si je le puis aux personnes que je considère et malgré l’éloignement entre nous je veux véritablement trouver l’occasion de pouvoir vous rendre service, et de vous faire connaître en même temps avec combien d’attachement je suis, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. L’abbé Boullez » (Paris, BnF, Manuscrits, Français 15185, f° 245).  +
Lettre du « 29 de l’an 1732 » (de Reims) : « Mon Révérend Père, Si vous ne trouvez pas la juste valeur de mon médaillon, je vous prie de m’en donner avis et je le ferai réviser par quelqu’un de mes amis en vous indemnisant des ports de lettre qu’il nous a fait coûter et peut-être que ce seul médaillon pourra me faire vendre un ( ?) que j’ai et qui est composé par un millier de médailles entre lesquelles est une petite médaille d’or qui m’est tombée dernièrement entre les mains et dont je ne connais pas la figure que je crois gothique quoique les lettres soient romaines et voici l’inscription qui est du côté de la tête : INTICIVATASPOV ce qui n’est distingué d’aucun point ; quant au revers, la multitude des lettres m’empêche quasi d’en connaître le commencement que je crois cependant être ainsi : ANOONUIIVRI AVG. Quant aux petites lettres, je n’ai pas bien pu les déchiffrer. Si cependant vous souhaitez la voir, je vous l’enverrai. Je vous prie s’il vous plaît de vouloir bien continuer vos soins pour moi et de croire que personne n’est avec plus de respect que moi, mon Révérend Père, votre très humble et obéissant serviteur. Brulon fils » (Paris, BnF, Fonds français 17703, f° 265r).  +
-Lettre du 6 juillet 1764 ( ?) : sur un aureus de Vespasien découvert par La Falloize : « Le Cabinet des médailles du roi n’est point de mon district ; c’est M. l’abbé Barthélemy qui est chargé de la collection des médailles de Sa Majesté. Je pense qu’il faut que vous lui écriviez pour savoir si celle que vous avez découverte peut avoir sa place dans ce Cabinet ; c’est un homme très versé dans ce genre, qui vous dira ce qu’il en pense » (Paris, Archives Nationales, O1 1910, f° 63 ; Sarmant 1994, p. 194, note 73).  +
'I went this day to see Mr. Sy, minist[er] of Wintringham. I enquired and lookt about for antiquitys but could find none scarce. ... Here is a place in the town called chappel garth ... I saw also an old coin or two of the Roman emp[ire] that had been found there.' (Jackson 1869, p. 86)  +
'This day I went to see Madam Anderson, and falling a talking from one thing to another, shee ran and fetched me down several old coins to look at, amongst which one was a rose noble, one of those that Ramund Lully is sayd to have made [by] chymistry. Tliore was another of silver, which was a medal made upon the return of K[ing] Charles the Second; and there was two or three old Saxon coins, such as is seen in the beginning of Cambden, and one which was a Danish one. Concerning which three or four last shee told me this very observable thing; to witt, that about four years ago, as a man was digging in the field near unto Boston, in this county, he light upon a cave, which having broke through the wall thereof, he discovered therein the dead body of a man, layd in a kind of a stone coffin, which body fell to ashes as soon as ever he touched it. And in the cave he found great heaps of money, all black with age, which money he sold in whole baggs full, by weight, to all the neighbouring country, and carry'd a great quantity of it to Gainsburr, and sold it by weight there, and there it was that this lady got those pieces thereof that I saw. They were full as bigg as large sixpenys, and were all of them of silver, and of a great many different coins.<br> Shee relates likewise that about thirty years ago there was discovered a very Strang thing at Godstow, which shee had from many eye witnesses, and was this. As a gardiner was digging on the side of a great hill nigh the town, he could never proceed on his work for the great stones that he continnualy encounter'd with, therefore one advised to digg on the top of the hill, and having done so for half a day, he came to a causy, as he cauld it at first, but, having pull'd up many of the stones, it appear'd to be the roof of a great arched cave, built in manner of a church, in which there were several old monuments and diverse images. Some of the latter she says were taken out and putt in the church of that place.<br> This brings into my mind what I heard a gentleman say, last time I was in Yorkshire, to witt, that about the year 1659, when he was in Somersetshire, there was discover'd in a hole on Malvern hills, a pot full of money, many of which this gentleman had, but has lost them all. However, they were brass and copper, and had most of them the name of Lewellin on. The same gentleman let me se an old Athenian coin, with an owl on it on one side, on each side of which was an omicron and a eupsilon, on the other side a royal head with a crown on, with two ill shaped unknown letters.' (Jackson 1869, pp. 104-5)  
'I was this day with a gentleman that saw a larg piece of gold coin as bigg as a Jacobus, lately found at Riby in this county. He says that it was a Roman coin, and was such pure gold that [it] bended any way as easily as if it had been a thin plate of lead.' (Jackson 1869, p. 151)  +
'my zeal for old MSS, antiquitys, coins and monuments, almost eats me up, so that I am sometimes almost melancholy that I cannot prosecute y<sup>e</sup> search of them so much as I would.' (Jackson 1869, p. 203; Burnett 2020b, p. 733)  +
'yesterday I saw a fine copper medal lately found in the field of that town [Preston], with an empresse’s head on the one side circumscribed Agrippina Augusta, and on the other a goddess, with this inscription Diana Elucinia, and S : C: which, if I could have purchased, I would have sent it you.' (Jackson 1869, p. 235; Lukis 1882-1887, vol. 2, p. 255; Burnett 2020b, p. 715 n. 119)  +
'If I could with the inclosed medal send its interpretation it might be worth your acceptance, however pray let it have a place in your excellent Collection as a small present from ... Abraham Hill.' (London, British Library, Sloane MS 4040, f.131; Burnett 2020b, pp. 459 n. 648, 1125)  +
« MILAN. ... Le cabinet … de M. l’abbé Trivulsi est composé d’une petite suite d’or, dans laquelle j’ai remarqué un M. Antoine, fils du triumvir, au revers du père ; un Victorin avec une légion, un Gallien et Salonine, capitibus jugatis, du petit module ; plus, une suite d’argent où les plus rares sont fausses, et une de bronze de peu de valeur. Il a une tête d’Antonia en camée, superbe, et plusieurs diphtiques et autres monuments du Bas-Empire »  +
-Lettre du 9 jan. 1772 (de Paris) : « M. Baggiano banquier en cette ville vient, Monsieur, de me présenter votre lettre en date du 9 décembre dernier, et je lui ai remit sur le champ toute la pacotille de livres que je vous ai annoncé à laquelle j’ai cru devoir joindre un nouvel ouvrage qui vient de paraître sous le titre d’observations de quelques médailles du cabinet de M. Pellerin ; il est de la façon de l’abbé Leblond sous-bibliothécaire de la bibliothèque mazarine mais au style on reconnaît les impressions de M. Pellerin (passage raturé) sur l’édition de cet ouvrage, qui par son format et le caratère paraît destiné à former une suite aux productions de ce savant antiquaire, aussi est-ce pour cette raison que je me suis déterminé à vous l’envoyer. Quand vous aurez reçu ce premier article, faites-moi le plaisir de me marquer si vous en êtes content, et si vous juger à propos, je continuerai à vous ramasser ce qui paraîtra de plus intéressant sur la curiosité et quand j’en aurai formé une demi douzaine de volumes, je vous les adresserai par la même voie. Je vous étais redevable de huit sequins pour prix de la bague que vous avez eu la bonté de me céder ; j’en ai déboursé neuf pour l’emplette de vos livres ainsi ce sera un sequin, dont vous me tiendrez compte sur les premières commissions que je prendrai la liberté de vous donner puisquer vous me permettez d’en user ainsi. M. l’abbé Barthélemy n’a pas quitté sa place de garde du cabinet du roi, ce serait une perte bien réelle et dont en mon particulier je serais inconsolable ; c’est M. l’abbé Belley, garde de la bibliothèque et des pierres gravées de M. le du d’Orléans que nous venons de perdre ; ce membre de l’académie royale des inscriptions s’était distingué dans cet illustre corps par un nombre considérable de savantes dissertations chronologiques qu’on trouve répandues dans les mémoires de l’académie et qui rassemblées en /corps particulier formerait une excellente suite aux époques du cardinal Noris. Quoique nous ayons perdu plusieurs confrères habiles, il nous en reste encore quelques-uns capables de ranimer cette branche expirante de la curiosité et je vous assure que je n’épargne rien pour les exciter. En attendant celle de la curiosité naturelle est au comble de sa gloire, et dans le courant de ce mois, il va paraître plus d’un ouvrage neuf sur cette matière ; deux des plus intéressants sont de M. Lesage ( ?), l’un des membres de l’académie des sciences, et de M. de Romé de Lisle ; le premier offrira une nouvelle minéralogie par l’analyse des corps soutenue par d’expériences répétées, qui, à ce que je crois, apportera bien du changement aux idées reçues jusqu’à ce jour dans cette partie. Le second sera un essair de cristallographie où l’on développera les formes géométriques que la nature suit constamment dans les principes de différents corps … Votre très humble et très obéissant serviteur d’Ennery. PS : oserai-je vous demander des nouvelles du docteur Bianchi que j’ai eu le plaisir de connaître à Rimini ; s’il a l’avantage d’être connu de vous, vous me feriez plaisir de me marquer comment il se porte, et ce que sont devenues ses médailles » (Paris, BnF, Man. Fr. N. acq. 14898, f° 134).  
-Lettre du 2 déc. 1771 (de Paris) : annonce la parution d’un ouvrage de l’abbé Leblond : « Il vient, Mon Révérend Père, de paraître une brochure in-4° de 67 pages, qui par son format, le caractère de son impression et la nature du sujet paraît destiné à servir de suite aux ouvrages de M. Pellerin ; ce sont des observations sur quelques médailles du cabinet de ce savant par M. l’abbé Leblond, sous-bibliothécaire de la bibliothèque Mazarine. Ce titre doit vous annoncer que les pièces gravées dans les deux planches dont vous m’avez fait l’honneur de me parler dans votre précédente, ont servi de base à cet ouvrage qui me paraît dirigé par M. Pellerin et fait sous ses yeux, et quoiqu’à la page 12 la médaille de Gargara soit rapportée, on a respecté vos plaisirs scrupuleusement, et l’on a rendu à votre sagacité toute la justice qui lui est due. Vous jugerez par cet essai que l’auteur se présente de bonne grâce dans la carrière et qu’il ne craint pas de se mesurer avec nos plus grands maîtres, si on n’a pas eu l’attention de vous envoyer l’ouvrage dont il s’agit, je me ferai un vrai plaisir de vous le procurer. Il y a apparence que l’abbé Leblond ne s’en tiendra pas là, puisque je lui communiquai il y a quelques jours deux médailles fort intéressantes de mon cabinet pour en prendre les dessins, l’une en grand bronze de Tibère frappée à Hippone avec le titre de Libera et la figure de Julie assise au revers entre les syllabes IVL. AVG. dans le champ en gros caractères, la seconde Drusus au ( ?) de Tibère en moyen bronze frappée dans la même ville et avec le même titre de Libera ; au surplus rien de neuf en curiosité de notre genre ; s’il survient quelque chose, j’aurai l’honneur de vous en faire part. J’ai celui d’être avec respect, mon Révérend Père, votre très humble et très obéissant serviteur, D’Ennery » (Vienne, Kunsthistorisches Museum, enquête personnelle en oct. 2010).  +
-Lettre du 10 fév. 1772 (de Paris) : évoque la collection Savorgnan et l’abbé Belley : « J’ai reçu, mon Révérend Père, vos deux derniers ; et si j’ai différé d’y répondre jusqu’à ce jour, c’était pour vous accuser l’envoi de deux exemplaires de l’Abbé Leblond par le courrier de notre ambassadeur. J’ai eu l’honneur de vous l’annoncer comme le début d’un jeune athlète, aussi ne le trouverez-vous pas à l’abri de toutes critiques, mais on doit plus d’indulgence à un pareil essai qu’aux productions d’un antiquaire qui a vieilli sous le harnais. J’ai vérifié sur la médaille même de Gargara la position du Telesphore qui est exactement rendue dans la gravure ; ainsi il ne faut avoir aucun égard au piédestal que le dessinateur a jugé à propos d’imaginer dans le dessin à l’égard de l’existence de la médaille de ΠΙΟΥ ou de ΠΙΘΥ. Je vous en rendrai compte par ma première après avoir fouillé dans tous nos cabinets afin de ne rien vous laisser à désirer. Vos idées sur le type des cydoniates me paraissent justes et bien mieux fondées que tout ce qu’en dit l’abbé Leblond, d’après la position de ces hommes nus dont tout l’effort porte sur la corde de l’arc, et d’après l’attitude du chien, on doit y reconnaître une préparation à la chasse, et la lampe dans l’un de ces revers ainsi que le flambeau dans l’autre présentent naturellement une composition préparée au feu dont on enduit la corde pour lui donner plus de ressort et de flexibilité. J’en ai conféré avec M. Pellerin qui m’a parut goûter cette explication, à l’égard de la tête adolescente qui se remarque sur les médailles des cydoniates, la couronne de pampres ne permet pas de la donner à une autre qu’à Bacchus jeune. Vous êtes bien instruit sur la destinée du cabinet de votre ancien ami, le sénateur Savorgnan, car à mon passage par Venise en 1770, je n’ai pu obtenir la permission de jeter un coup d’œil, quoique je me fusse présenté à la maison sous le titre d’acquéreur, c’est peut-être le seul cabinet intéressant de toute l’Italie que je n’ai pu voir. Peut-être serais-je plus heureux dans un autre voyage. Je suis bien fâché du retard qu’a souffert ma lettre que je ne puis attribuer qu’à la friponnerie de mon domestique puisque je l’avais chargé expressément de l’affranchir mais j’espère que cela n’arrivera plus parce que je vous adresserai mes lettres sous l’enveloppe de notre ambassadeur, et vous pourrez remettre les vôtres à M. l’abbé Georgel son secrétaire d’ambassade sous une double enveloppe, la première à M. d’Ennery rue Neuve des Bons Enfants à Paris et une autre adressée à M. Lebègue au Palais de Monseigneur le Prince de Soubise à Paris. Au moyen de cet arrangement nos paquets nous arriveront sans ( ?) et sans frais. J’accepterais avec plaisir de votre main un exemplaire broché du supplément aux Praestentiora de Vaillant et votre ouvrage sur la Magnia Urbica de l’abbé Belley que nous avons perdu depuis quelques mois. J’ai le reste de vos ouvrages dont je fais tout le cas qu’ils méritent. Si je puis vous être de quelque utilité, disposez de mes services et comptez sur un zèle qui ne peut être ( ?) que par l’estime et l’attachement avec lesquels j’ai l’honneur d’être, mon Révérend Père, votre très humble et très obéissant serviteur. D’Ennery » (Vienne, Kunsthistorisches Museum, enquête personnelle en oct. 2010).  
-Lettre du 3 mai 1772 : a reçu le complément à Vaillant : « J’ai reçu, mon Révérend Père, vos deux lettres par la dernière desquelles je vois que vous avez enfin reçu le paquet que je vous avais fait passer dans celui de notre ministre ; vous avez raison de penser que par cette voie notre commerce sera et plus sûr et moins dispendieux, et je crois que dans une correspondance littéraire, ce double objet n’est point à négliger. J’ai reçu votre supplément à Vaillant et votre ouvrage sur Magna Urbica que je lirai avec plaisir, en attendant permettez-moi de vous représenter qu’à l’ouverture du livre je suis tombé à l’article Pacatianus p. 167 où je ne retrouve ni les traits ni la vraie légende de ce tyran qui ne portait point les prénoms de T. IVL mais ceux de TI. CL. ainsi que je me suis assuré par toutes les médailles de ce prince qui passent pour indubitables ; et vous pouvez être sûr que celles où vous ne reconnaitrez pas les mêmes prénoms de Tiberius Claudius sont d’une fabrique moderne, c’est une erreur que j’ai déjà fait corriger dans plusieurs ouvrages, et je me flatte que vous ne me saurez pas mauvais gré de vous avoir communiqué mes idées à ce sujet. Quelques recherches que j’ai fait jusqu’à présent, je n’ai pu découvrir aucune médaille de ΠΙΟΥni de ΠΙΘΥ, pas même au cabinet du roi ; je verrai si dans le nombre de mes correspondants, il ne s’en trouverait pas quelqu’un qui possédât l’une ou l’autre de ces médailles dans son cabinet, et je vous ferai part des découvertes que je pourrai faire à ce sujet. Je suis fâché que l’on vous ait enlevé le plaisir de publier les deux médailles de rois qui terminent l’ouvrage de l’abbé Leblond ; mais quand vous aurez fini celui de villes et que vous en serez aux rois, on tâchera de vous fournir de quoi réparer cette perte. Portez-vous bien, conservez-moi votre estime et soyez persuadé du retour exact avec lequel j’ai l’honneur d’être, mon Révérend Père, votre très humble et très obéissant serviteur. D’Ennery » (Vienne, Kunsthistorisches Museum, enquête personnelle en oct. 2010).  
25 Oct. (1557) (from Antwerp): “Maer ick verblyde mij met v dat ghij wederom gesondt syt geworden, ende oock om dat ghij medaglien gecocht hebt, wilt mij toch schryven wat figueren ende scriften dat op de reversen staen daer na sal ick haer weerde wel estimeren ende wilt desen brief aen desen schilder bestellen die welcke oock veele medalien heeft silver, copere, ende oock gouden (so ick meijne). Desen brief houdt inne dat jih de syne soude willen oversenden ende de selve estimeren om hier te betalen, oft hij het weygert te doene van sorgen oftse achter beleven sonder gelt, wilter ghij voor spreecken. Ick bender v goet voore, maer dates sekerlycken bestelt worden. Oft die al nyt en geschiede so wilde ick weld at ghyse eens te siene quaemt ende besaecht oft daer geen rare medaglien onder en waeren als Julius, Otho, Vitellius, Avidius Cassius, Helvius Pertinax, Septimius Geta, Opelius Macrinus, Pescennius Niger, Didius Julianus, Elegablus. (Desen soudt ghij daer aen kennen want hij heft gemeeynlycken op de reverse een inscriptie: Summus Sacerdos Dei Solis. Dit schrijve ick v want hij en heet anders nyt dan Antoninius Pius ende is sonder baert). Dese sijn al quaelycken te becomen, ick en hebber nauwelycken egeene. Voort van ander medalien met seltsaeme reversern, als die wat anders syn dan een vrouken, want medalien die op haer reversen maer slechts een enckele personagie en hebben die syn redelycken gemeyn,wtgenomen dese boven genoemde die syn gansch ende in als seltsaem. Vrouwen aensichten syn rare, wtgenomen dese Faustina, Lucilla, Crispina, ende sommijge meer, maer dese syn oock seltsaem, Antonia, Agrippna, Sestilia, Domitilla, Julia, Livia, Plotina, Sabina, Paulina, Messalina ende noc andere. Maer in somma alle medaglien die net syn ende een seltsaeme reverse hebben die syn ser weerdt. So veel van medaglien gesproecken” (New York, The Morgan Library & Museum: LHMS, Unbound International Ortelius; Hessels 1887, nos 7, 2-8, p. 15-17).  +
3 July 1559 (from Antwerp): “Sy hebben gelt gestroijt te dier tijt, waer af icker eene gecocht hebbe, op deen zijde staen onsen coninck ende syn nieuwe hijsvrouwe nae het leven met deze inscriptie Philippus et Elisabeth dei gracia R. R. Hispanie; op dander syde een pauwinn met Mercurij caduceo, de inscriptie Concordia, die scrijve ick v tot een lieteeken der waerheijt” (Hessels 1887, no. 8, p. 18).  +
'Numismatibus oblectari te audio, quod nequaqaum displicet. studium enim non est adeo sterile, ut quibusdam horum imperitis forte videtur. Nam uti tu recte iudicas, non parum faciunt ad iuvandum, in re Imperatoria, memoriam. Suppeditant deinde multarum rerum, in veteri utriusque linguae historia, cognitionem.' (Brussels, Bibliothèque royale de Belgique, MS III 936, nr. 7; Hessels 1887, pp. 331-3, letter 144; Burnett 2020b, p. 214) ['I hear that you like coins, which is certainly not at all displeasing. Their study is not so barren as perhaps seems to those who are inexperienced in them. For as you rightly reckon, they make no little contribution, in matters imperial, to helping our memory. Further, they assist the understanding of many things in the ancient history of both languages.' (translation from Burnett 2020b, p. 214)]  +
19 Jan. 1587 (from Antwerp): “Grata mihi fuit nepos carissime diligentia et cura tua in indagando Wigandecuae situ. Quam modo cognosco ex fragmento tabulae ad te misso, atque à te remisso, habeo gratias. Lubens quoque intellexi te circa historiam versari, cum ceterarum rerum enim et scientiarum cognitio ad multa conducit, sed pro natura loci, personae, aut temporis; habet hoc propriae historia, quod Semper, ubique, et omni homini, situ sui, utilitati, et honori. Sed fortassae derunt tibi in hoc negocio libri. Si paud me esses, erorum copias haberes; habeo namque (absit verbo iactancia) bibliothecam mediocriter instructam. Huic addidi numismatum ex omni aere numerum et delectum talem, ut de iis cum quovis his regionibus contenderè ausim. His enim, libris nempe et nummis, credo me impendisse ultra duo millia coronatorum. Quaeris an nullus exstet liber qui aversas numismatum partes explicet: non quod sciam, generatim; imò neque ullus singulatim, pro argumenti exignetia. Quidam Aeneas Vicus edidit duodecim primorum Imperatorum numismata, cum índice nomenclatorio (ut ea voce utar) ómnium rerum quae in eijs spectantur, quem laborem non possum non laudare. Alius quidam Sebastianus Ericius longa commentari scripsit in Imperatorum numismatum postica singna: sed frigida sanè. Constantius quidam Landus idem praestitit felicius, sed in valde pauca. In Julii, Augusti, et Tiberij, scripsit commentaria Wolfgangus Lazius, docta, peritis tamen antiquaris non ita satisfacientia. Fulvius Ursinus meo iudicio omnium doctissimè, ad consulares nummos, in eo volumine, quod de Familiis Romanorum inscripsit. A. Occo, et H. Goltzius qui praestiterit, ex eius lucubrationibus quae exstant, te minimè ignorare puto. Huius auctoris, Julij Caesaris exemplar tibi mitto, quod boni consules. Accipies illud per Joannem Woudnellum quem nesoti, alterum eiusdem, quod cum tuo coniunxi D. Emanueli trades, meo nomine. Adieci his icones nympharum quasdam, Petro fratri tuo, et imagunculam ex argeno, Isabellae sororculae tuae. Per eundem mittit soror mea quaedam semina ex hortulo (horto dicere nequeo) nostro, sed ni fallor, ululas Athenas. Eidem dedi semina Maraviliae, et si fortè non habeas, floris solis. Africani floris nancisci non potui, alias quoque missurus. Quae de Graecorum nummis ex me scire cupis, ignoro, tu mob eius linguae imperitiam, tum ex talium nummorum raritatem. Si maior eorum copia nobis esset, fortè collatio eorundem in his aliquid lucis adferret. Est Philippi nummus apud me valde integer, in quo haec ΔΗΜΑΡΧЄΣ(reversed)ΟΥΣΙΑΣΥΠΑΤΟΣ sine ullis punctis, ut hic vides. Tu cogita de caractere, in ordine octavo, hac ut vides forma (reversed sigma), numeri notam ne significet, non enim est sygma, etsi inversa videatur, nam haec hoc modo C. in omnibus quos hactenus viderim nummis expirmitur. Opus meum quod sub Plantini prelo est, circa D. Johannis festum absolvebitur, opitulante Deo, atque tunc de profectione ad vos cogitabimus. Sed dies docebit. Interim vale” (New York, The Morgan Library and Museum, LHMS, Unbound International Ortelius; Hessels 1887, no. 149, p. 345-347). ['You ask if there is any book which explains the reverse sides of coins; there is nothing I know that does so generally; moreover, neither is there anything that does so individually, for lack of evidence. A certain Enea Vico published coins of the first twelve emperors, with an index of terms (as I would call it), for all the things which can be seen on them. I cannot not praise this work. Another person, Sebastiano Erizzo, wrote long commentaries, on the types on the reverses of coins of the emperors: but it’s really trivial. One Costanzo Landi published the same thing more successfully, but really on only a few things. Wolfgang Lazius wrote learned commentaries on Julius, Augustus and Tiberius. Hoever, they are not so satisfactory for experienced antiquaries. Fulvio Orsini, in my judgment, is the most scholarly of all, on Republican coins, in the book, which he wrote about the families of the Romans. How A. Occo and H. Goltz have excelled: I think you can hardly not know what is good among the latters published deliberations. I am sending you a copy of his Julius Caesar, which you will consult with profit. ... Another copy of the same for you to give for your comrade Mr Emanuel [van Meteren], in my name. ... I don’t know the things which you want to learn from me about coins of the Greeks, both because of my inexperience of this language and because of the rarity of such coins. If I had more of them, perhaps a comparison of them would bring something to light about these matters. I do have a really perfect coin of Philip on which is this ΔΗΜΑΡΧ ΕΞΟΥΣΙΑΣ ΥΠΑΤΟ Ϛ without any punctuation, as you see here. Reflect yourself upon the character, in eighth place, as you see with this shape [a reversed Σ], whether it does not indicate a numeral. For it is not a sigma, although it looks like a reversed one. For this is shown in this way Σ on all the coins which I have seen so far.' (partial translation from Burnett 2020b, pp. 214-5 and 216)]  
'Qug de Regalibus consulis benb factum iudico, et gratias habeo. at nescio quadi meo Genio his Mercurialibus immisceri, ingratum. Libentius eos contemno, quam ut inde negocium mihi adferam. Istam provinciam tibi traderem, si hic esses. Ego non sum nummularius, nisi veterum. His aliquid ad Musas meas, isti nihil prorsus.' (Hessels 1887, pp. 442-3, no. 184)  +
2 May 1591 (from Antwerp): “S. P. optime nepos. Litteras tuas argumenti plenas gratissime accepi. Tu nondum quae ego cum Woudnellii mercibus miserum, intellego. Accipies autem, spero. Nummos quos apud Askum vidisti, novi memoria, eosdem enim mihi ostendit olim, quae desiderat, desideranda sunt, potis quam possidenda, quis enim Pescennium Nigrum ex AE? Si vellet carere aureo suo Caro, haberet à me Alex. Magnum, aut Philippum eius patrem, etiam ex auro, extra omnem controversiam antiquum, praeterea integerrimum. Scis, et scit quantum auro sint ponderosiores prisci hi nummi, qua milli declinantis Imperii, sub quo Carus. Theatrum meum recudo, eius media pars recusa ante annum fuit, inter quam folium quod Britannicas continet; itaque illud iam mutari non potest. De huius virginibus quod tam benè mereri studeas, te laudo plurimum” – comments on various plates of the Theatrum but without numismatic relevance (Paris, Fondation Custodia, Frits Lugt Collection, 1972 A-3; Hessels 1887, no. 196, p. 473-474). ['I knew from memory the coins which you saw at Aske’s house. For he once showed me the same ones. What he desires are to be desired, rather than possessed. For who has a Pescennius Niger in bronze? If he should wish to be without his gold Carus, he would have from me an Alexander the Great, or his father Philip, and of gold, ancient beyond any argument, and particularly well-preserved. You know, and he knows, how much heavier these ancient coins are than those of the declining Empire, when Carus was.' (partial translation from Burnett 2020b, p. 156)]  +
6 May 1592 (from Antwerp): “Ad id quod scribis tibi futilem illet (sic enim eum voco [quamvis insigniter litterarum] et nosco) Lugduno scribere, de magno illo viro (Justus Lipsius), non habeo quod dicam; nempe an Pontificius sit vel Calvinianus : mihi hoc enim non liquet” ; “Nuper (aliud hoc) nactus sum Didium Julianum ex auro, cuius aversa pars RECTOR ORBIS. Parvulum quoque Procopium ex aere. Valde mihi cuperem Commodum ex auro; haberem seriem integram Imperatorum ad vigesimum quintum usque” (Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, MS III 936, no. 12; Hessels 1887, no. 214, p. 513-514).  +
27 Jan. 1593 (from Antwerp): “S. P. carissime nepos, litteras tuas, et in iis appositè impsitum nummum accepi, elegantem et rarum sanè; quo, quod in mei amorem carere volueris, gratias ago. Littere in eo ab una parte, et ab altera , sic interpetor (subdubito an rectè) Dinocrates princep Hipponensium eritque itaque Hipponensium, in Magna Graecia, urbis. Ad saltatrices illas cum igne nescio quo referam, nec etiam litteras his adscriptas . Queris de D. N. PHOEI. P. F. AVG. Mihi prorsus ignotus hic Imperator, et quod miror, etiam Panvinio, quo neimen hactenus legi in Impetatoribus nominandis numerandisque diligentiorem. Num prava sculptura, pro PHOCAS ?” (Sotheby’s sale 1968, lot 337: buyer Kenneth Mummery (Bournemouth); Hessels 1887, no. 228, p. 546-548).  +
4 Jan. 1595 (from Antwerp): “Nummos aureos cum Lucilia argentea accepi; hanc & te, cui gratias ago. illos à sororis voluntate, cuius manibus benè precor, faveóque. ... Scribis quoque de misso à te exemplari Britannie Camdini. de quo nihil hactenus inaudivi. ubi hereat, videndum. ... Goltzii Augustus hic minime venalis, solet divendi quinque florenis” (Catalogue of Valuable Continental Books and Autograph Letters, Sotheby & Co., London, sale 17–18 June 1968, lot 339. Buyer listed as Nico Israel (Amsterdam); Hessels 1887, no. 261, p. 614).  +
'Queris an quid nummorum obtinuerim ab eo postquam Occonem à me receperit, nihil: immò ne verbum quidem de nummis. Sunt illa loca nummorum sterilia : ubi nempe horum percussores numquam fuere. Descriptiones nummorum Emanuelis nostri videre gestio.' (Hessels 1887, pp. 623-4, letter 265)  +
23 March 1596 (from Antwerp): “S. P. Nepos carissime, vides quid prodest Deorum cultura, cum tu enim assiduus fere apud me inter eos (nummis nempe ex libris) fueris, hos Neptunum videlicet et Aeolum tibi tam faventes effeceris” (Den Haag, Koninklijke Bibliotheek, MS 79 C 4 (091), f° 168; Hessels 1887, no. 286, p. 680-681).  +
'An ne nepos ? Galliam, Germaniam, Italiam lustrare animus? laudo, et itum reditumqwe faustum voveo speroque. Si me audiveris hoc iter tuum calamo describes. In itinere si quid nostri studij offenderis, sive librorum, tabularum, sive nummorum; imprimis qui locorum nomina continent, mea pecunia mihi redimes et gratum facies.' (MS sold at Sotheby's 1968, lot 343 (buyer Keneth Mummery); Hessels 1887, pp. 714-15, letter 303)  +
'Salutant te Welserus, item Occo qui putat te apud nos esse, et in excudendo libro suo te et me correctores sperat, te enim apud u nos esse frustra putat. ... Macarij en quoque, Nihil dum intellexi de reditu Antverpiam Jacobi Colij tui. Habuit ille nonnulla coempta meo suasu in rem tuam, cuius fateor accepi Pisauro litteras ad me, sed sero admodum mihi datas, et non omisi procurare quod petebat, ut nummi illi conquirerentur, quesiti ubi dicebat venales, at non inventi,' (Brussels, Bibliothèque royale de Belgique, MS III 936, nr. 14; Hessels 1887, pp. 754-5, letter 322)  +
Without date but likely 1592 [year of the death of Filips van Winghe] (from Antwerp): “Litteras tuas ad Monavium et ad me accepi. Illas eras ad eum diss (?). Salutem a Schotto viro bono per te lubens audivi. Ad eundem scripsi ante aliquot dies, et ad(?) tuas ad Monavium excusas. Queris quid nummorum apud me cum cruci. (?) unquam, an ante ad tuum gis(?), tu videris. In primis mihi magnus (?) est, antiquas extra controversam : in (carris ?) adversa pars Heraclius Imp. in aversa, idem in carra triumphali, cum cruce in dextra. Iustiniam etiam eaque et (am ?à), dextra globulus tenens, cui in fixa crucis imago. Non te fugere puto que (?) habet Sindas on verbo Iustinianus. Faicent illa ad hunc numum. Aurens (?) hic ab (aversa) parte victoria sigillum prefert qu(ae) sinistra eumdem globulum cum cruci habet, in sinistra hastam, in cuius apice etiam crucem, sed forma hac laterali. a) Prorsus eiusdem symboli Tiberium P. Alium etiam Hercali(em) cuius pars aversa crucis figura quam in ora huius via(?). b) Alium Iustinianum, item Zenonem ; utrumque cum victoria, cuius dextra crucem hac forma. c) Valens, et Valentinianus quoque pater (meos) quibus ab altera parte imperator, qui dextra labarum cum (chrisme), et sinistra victoriosam. Atque mihi septem ex auro. Ex aere hi sunt apud me, Focas, Theophilus, cum globulo et cruce. Alter Theophilus cum rucis magior(?) galea imposta. Gratianus item, cui ab altera parte imperator paludatus, cum labaro, in quo (chrisme). Decentius, etiam Magnentius, quibus ab altera parte hoc (?) Hos omnis ex aere autem. Ex argento imus Valentinianus” (Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, Manuscrits, Ms. III 1483, f° 38; information given by Jeannine De Landtsheer).  +
'Jacobus Colius fuit hic apud me aliquandiu. Interea temporis edidi ''tabulam veteris Hispaniae'', cujus exemplar idem a me accepit, ea conditione ut ad te ferat, bonique consules. Idem Colius nepos meus dixit mihi, priusquam Londino discederet, te illi promisisse exemplar ''Geographiae Baconi''s ad exscribendum. Obsecro cum jam reversurus sit, illi ejusdem copiam facias, ut ejus exemplum descriptum ab eo habeam.' (BL, Cotton MS Julius C V, ff.28a-28b; Smith 1691, pp. 32-3, letter 26; Burnett 2020b, p. 219) ['James Cole was here with me some time ago. Meanwhile I have edited the ''Map of Ancient Spain'', and he accepted a copy of it from me on the condition that he would bring it to you, and you would be pleased. The same Cole my nephew told me, before he left London, that you had promised him a copy of Bacon’s ''Geography'' to be transcribed. I beg you that, since he has now returned, you should make the copy of it for him so that I can have the example copied by him.' (translation from Burnett 2020b, p. 219)]  +
13 Apr. 1601 (from Delft): “Eersame besondere goetgunstighe Vrindt V. L. brieff vanden 20. Martis lestleden, heb ick ontfangen. Waerop ten goeder antwoort sal dienen, dat soo veel belanget de gouden medalien, vande welcke Levinus Hulsius aldaer soude een Lyste gelaten hebben, achte deselve over een wyl tytts gecocht, ende tot myne voorganede gevoecht te hebben, waer door het vervolgen der genighe ick van goude hebben tamleycken is versterct. Sulcx genighe ick my nu bevinde in gouden Imp. Pieces 500, Griecsche over de pieces 100, ende consulaires pieces 30. Makende tsamen pieces 630 gouden medalien, alle tsamen verscheyden van inscriptien, renversern &c. Welcke gehooren tot myne silveren medalien, waer van de Griecsche groot ende cleyn zyn over de neghen hondert, consulairen, pieces 1500. Ende Impp. Inde pieces 5000. Ende coperen over de pieces 2000, alle verscheyden als voren. Dergenige die ick dubblet hebbe van gout, ende te connen missen zyn over de pieces 230. Soo d’Heere Baron deselve begeeren, wil die wel tsamen derven. Dan den prys soude passeren het dubbelt gewichte van ‘t gout. Ende dewyl hy een Edelman heft hem des verstaende, soo can men desaenganede te beter handelen. Dan soude ten eersten wel bescheet begeeren, dewyl andere my oock daer van hebben geschreven. Ick kan oock yemanden gerieven met silveren ende coperen, die ick tweemael hebbe, videlicet ontrent pieces 3000. Onde de voorseyden gouden zyn Iul: Caes: Gaius ende Galba. Wanneer ick de dubbelde stamen quyt worded, conde V. L. in redelicheyt gerieft wordden. Hier bevorens heft V. L. my geschreven te hebben van coper een Marius, ende van silveren Mag. Max; ende Julianus. Mach ick daer mede geaccommodeert wesen, sal my seer aengenaem zyn, mits die betalende. De familien Consularien hier onder vermelt, soude ick wel begeeren, soo die aldaer te becommen waren. Hebbe etlyche derselven, dan zyn nyet genoechsaem near mynen sinne. Hiermede gegroet ende in schuts des almachtigen bevolen. Delft den xiij April, stilo novo” (annotated by Cool with the total of the numbers given by Goorle: “Abrahami Van Goorle 13260 medaglien”) (Leiden, Universiteitsbibliotheek Leiden: MS BPL 2755 ; Hessels 1877, letter no. 325, p. 763-764). (English translation by Johan van Heesch): "Honourable and dear friend, I have received your kind letter of March 20. In reply I can say that on the matter of the gold medals, of which Levinus Hulsius is said to have left a list there, I must have bought these some while ago, and I added them to the ones I had, so I increased fairly considerably what I have in gold. In such a way that I now possess 500 imperials in gold, more than 100 Greek pieces, and 30 consular pieces, altogether 630 medals of gold, all with different inscriptions, reverses etc. Under my silver medals are, nine hundred Greek ones large and small, 1500 Consular pieces, and 5000 imperial pieces, as well as more than 2000 copper pieces, all different as before. Those duplicates that I have in gold, and could spare, are more than 230 pieces. So if the Lord Baron is interested in these, I am willing to do them away as a block. Then the price would exceed that of double the weight of the gold. And because he hath with him a gentleman who understands the matter, one can negotiate more easily. But I would like to have a swift decision, as others also wrote me about this. I can also help someone with [medals of] silver and copper, that I possess twice, videlicet about 3000 pieces. Among those are Iulius Caesar, Gaius and Galba. If I could get rid of the duplicates together, I could provide them for you at a reasonable price. Earlier you wrote me that you possess a copper of Marius, and a silver one of Mag. Max. and of Julianus. If I could be satisfied with these, this would please me well, and I will pay for them. The consular families mentioned below, I would very much like to obtain, if they should be available there. I have several of them, but they are not entirely to my satisfaction. I greet you and ask for your protection by the Almighty. Delft April 13 1601, stilo novo. Your dear and loyal friend A van Goorle Alliena<br> Apronia<br> Caecina<br> Cestia<br> Cornuficia<br> Fabrinia<br> Gallia<br> Horatia<br> Itia<br> Labiena<br> Livia<br> Minutia<br> Numonia<br> Oppia<br> Statia<br> Statilia<br> Titinia<br> [added in a different hand: Cole’s according to Hessels:] 500 golden imp<br> 100 golden Greeks<br> 30 golden consular<br> 900 Greek silver<br> 1500 consular silver<br> 5000 imperial silver<br> 2000 imperial copper<br> 230 duplicates of gold<br> 3000 silver and copper duplicates<br> Abrahami Van Goorle 13260 medals<br> [On the other side the letter is addressed to:]<br> Honorable sr. Jaques Coole merchant in Lymstreet in [??????] London" (Translation by Jacob Cool for Robert Cotton, BL, Cotton MS Julius C III, f.375r, Burnett 2020b, pp. 1410-11):<br> 'A l’tre In duch of Abraham van Gorle, the 13th of April, In delft<br> Wellbeloved and special freind I have received your lettre of<br> the 20<sup>th</sup> of March last, Whervppon this shall serue for an<br> answere. Concerninge the antiquities of gold, of the w<sup>ch</sup><br> you saie Levinus Hulsius hath leaft a Catalogue, I thinke<br> I have bought them a whyle agone, and ioyned them to my[ne?].<br> By the w<sup>ch</sup> my Series of gold Is reasonablie strenghteneth.<br> So that now I finde w<sup>th</sup> me of gold Impp. 500, Gr[ ] peeces more than 100, and Consulares 30, make togheth[er?]<br> 630 antiquities of gold, all different in Inscription and Reue[rses?].<br> Belonging them of silver, the greek peeces great and small<br> be aboue 900. Consulares 1500, and Impp. 5000. And do kost me13 aboue 2000 peeces all severall. Them w<sup>ch</sup> [I?]<br> have dubbel of gold, and could spare, are above 230. If the Lord Baron desyre these, I will spare them but the priys would be aboue dubble the Wayght In gold.<br> since he hath wth him a gentleman herein Very skilf[ul?]<br> it is the better for Vs to deale therein. But would have an answere speedingly, since others haue also Writt<br> unto me about the same. I kan lykewyse please [?any bodie w<sup>th</sup> siluer and Coper, the w<sup>ch</sup> I have twise wch about [3000]<br> Hactenus verbatim, etc.<br> [followed by a large example of Cole’s spiral signature]<br> Mousr Roccox out of Antwerpe. ≈ Wryteth that he hath received<br> mousr gorle 40 Coss. Argentei. for the w<sup>h</sup> he hath alreadie [------]<br> him his gold, his fayre Aelius. Item Helena. Plac. Valentinianu[s. ]<br> Iul. Nepos and Heraclius. ≈ . Wryteth also that the large [part?]<br> of monsr gorles antiquities was not (at that instant) to be so[ld?]<br> but sets downe this somme out of one of gorles l’tres.<br> ≈<br> [At bottom]<br> His series, is of<br> 620 of gold<br> 380 coss. of silver<br> 3000 Impp. of silver<br> 820 grecy peeces of silver 2000 peeces of bras<br> ________<br> 6820<br> [To right]<br> Peeces of Gorle to spare<br> 260 of gold<br> 3000 of silver<br> 800 of [page lost at this point]<br> [addressed on f.375v to] To the Worshipfull Mr Robert Cotton'  
Achillini, Claudio (Giovanni Filoteo) (1466-1538) -Bologne, Biblioteca universitaria (Ms. 410, fol. 143v) : poésie sur les numismates et sur la confiance dans l’histoire qu’inspirent les monnaies : « Oltra gli autori, puoi veder l’historia/ In alcun de li tuoi numismi antiqui/ ch’al picciol studio tuo (de Claudio Achillini) dan qualche gloria./ Questi non vanno per sentieri obliqui/ Fede gli dà, fra gli altri, il Policiano ;/ Romani al coniar non fur iniqui./ Pomponio Leto al Gimnasio romano/ primario al tempo vostro i dà gran fede,/ di quei dunque il diletto non è vano » et « Fra gli antiquarij vo parte del giorno/ Per contemplar numismi, et petre fine/ il cui taglio tal’hor pon l’huomo in scorno./ Convien haverne buone discipline/ Che gente gli è, che da questo per quello/ Moderne per antiche, anzi divine » (Traversa 1992, p. 155-157 ; voir Missere Fontana 1995, p. 174-176).  +
-Lettre du 12 septembre 1781 (de Paderborn) : « Une des choses dont j’ai joui le plus dans la superbe biblioteque de Göttingue, où nous avons passé chaque jour quelques heures, c’est de l’immense collection des livres sur les antiquités restantes qui s’y trouvent. J’ai vu quantités des livres de numismatique, une sphere qui m’etoit absolument inconnue, et entr’autre les medailles et monnoies de la Scicile qui m’ont frappés par leur beauté; chacune d’elle semble une pierre gravée, la collection de Dorville, un cabinet (j’ai oublié lequel, mais qui ne contient aussi que des medailles de la Scicile etc. etc.). Il faut avouer que les ressources d’instruction sont immenses à Göttingue, surtout parce que ceci peut être la seule biblioteque au monde où on a la complaisance de permettre, que chacun (pourvu qu’il soit connu pour un être raisonnable des biblioteques) ose emporter et garder chez lui les livres dont il a besoin ». (Universitäts- und Landesbibliothek Münster, Gallitzin-Nachlaß ; Sluis 2014, lettre I.241, p. 276-277).  +
-Lettre du 28 septembre 1781 (de Münster) : « Votre non plus ultra est toujours enfermé hors les moments où il sert, et dans le meme ordre que lorsque vous me l’avez pretté. Si les medailles que d’Orville a donné au public dans son ouvrage, c.à.d. si les originaux qu’elles doivent representer ne valent rien, cela me donne une grande idée de son gout grecque, car chacune de ses medailles est ou semble être une pierre gravée, tant elles m’ont paru belles. Au reste, mon cher Socrate, lorsque vous vous melez de dessiner, surtout de copier, vous faites comme d’Orville, vous savez mettre et vous mettez l’elegance grecque partout, meme là où il ne s’en trouve pas l’ombre dans l’original, car je me souviens encore qu’un jour vous fites un Appollon de l’Envie que surement vous n’aviez (d’ordinaire) pas de disposition à flatter ». (Universitäts- und Landesbibliothek Münster, Gallitzin-Nachlaß ; Sluis 2014, lettre I.245, p. 283).  +
-Lettre du 5 octobre 1781 (de Münster) : « Mon cher Socrate, je n’ai point parlé des medailles originales que je n’ai point vus, mais de la collection gravée de Dorville qui m’a frappé par sa beauté, ayant vue d’autres livres numismatiques, de medailles grecques, romains etc., mais jamais d’aussi belles que le sont celles qu’on attribue dans cet ouvrage à la Scicile. Je suis très contente de les avoir vus, mais je serois tres fachée de le posseder à vos depends. Ainsi, mon cher Socrate, je vous rends des graces infinies de votre bonne volonté ». (Universitäts- und Landesbibliothek Münster, Gallitzin-Nachlaß ; Sluis 2014, lettre I.247, p. 285-286).  +
-Lettre du 14 mars 1783 (de Münster) : « Voici un catalogue de feu Stosch qu’il faut me renvoyer avec le retour du courier. Lisez y seulement les articles derniers concernant les souffres. Une collection d’environ 20.000 des plus beaux cabinets que Mr. de Furstenberg auroit envie d’acquerir pour l’academie d’ici, et il vous prie de nous dire tout d’abord jusqu’où on peut aller pour le prix. Et puis le tout dernier article des pierres gravés. Vous en connoissez quelques unes, dites moi sur lesquels il faut mettre un prix et quel prix. Il y a au reste come vous verrez une collection superbe de desseins, gravures, portraits etc. etc., mais tous cela se vendra collectivement, il n’y faut pas penser. Nous serons trop heureux d’attrapper les souffres pour l’Academie, et si vous les jugez bonnes, quelques pierres gravés si on peut les avoir pour un prix tolerable. Si je n’avois point d’enfans, ou plutot si je n’avois point de compte à vendre, je vendrai je crois ma maison pour acquerir moi ces souffres, et aussi car ces choses vaillent plus aux enfans meme que 1000 ecus, qui de pauvres gens n’en font pas des gens riche. De grace renvoyez nous tout de suite le catalogue; nous n’avons que celui là, et la vente se fait le mois prochain.». (Universitäts- und Landesbibliothek Münster, Universitäts- und Landesbibliothek Münster, Gallitzin-Nachlaß Band 2 & Band 3 ; Sluis 2015, lettre II.19, p. 149-150).  +
-Lettre du 15 février 1785 (de Münster) : « A propos d’Amsterdam, je me rapelle qu’un jour Van Damme me promit pour mes enfans les medailles consulaires, comme une chose de peu de valeur pour lui. Ne pourriez vous l’en faire souvenir? Elles auroient quelque valeur pour mes enfans, relativement à l’histoire.». (Universitäts- und Landesbibliothek Münster, Gallitzin-Nachlaß Band 2 & Band 3 ; Sluis 2015b, lettre III.12, p. 27).  +
5 Nov. 1582 (from Augsburg): evokes the misanthropy of Peutinger who refuses to show his library and his Table; agrees with Ortelius on the reading of a monetary legend: “ad tuam sententiam de dictione facile tibi assentior et fieri potuit ut pro legerim, de nummo cujus sit, non mihi satis constat cuius sit, forte dom. Marci, videbo per occasionem” (Austin, Harry Ransom Center: HRHRC Collection, HRC 55; Hessels 1887, no. 117, p. 277-279).  +
4 May 1598 (from Augsburg): “Cum decreverim libellum meum Impp. Assiduo amicorum hortatu denuo mittere in publicum, neminem habeo, Vir clarissime, quem illum commendem nisi tibi, aut nepoti tuo Jacobo Colio, idque vetere motus amicitia et familiarite, quae ante annos plus munus XX vivente adhuc parente meo p. m. inter nos inita erat, eo praecipue tempore quando nobiscum erat Clarissimus dominus Joannes Vivianus cui maxima intercessit cum parente meo familiaritas et amicitia, sicut haud ita pridem me per literas admonuit, hac igitur ratione ductus iam tibi quoque hunc meum libellum (quem modo mitto) commendo ea commendatione quae potest esse maxima et diligentissima, et quia scio tibi ingravescente iam aetate et aliis negociis occupato, id fore difficile et laboriosum forte, peto ut id nepotii tuo Colio comittas, qui ob eam quam in ipso percepi humanitatem et benevolentiam et amorem etiam in studium antiquitatis, forte haud gravatim quicquid erit operae aut laboris subibit, promovendo et monendo dominum Moretum, ut Plantinianis vestigiis insistens, hunc quoque emendatione in publicum prodire velit” (Den Haag, Koninklijke Bibliotheek: MS 79 C 4 (161), f° 165; Hessels 1887, no. 320, p. 750-751). ['Since I have decided finally, at the continuous encouragement of my friends, to publish my little book Impp., I can think of no one, Distinguished Sir, to whom I would entrust it except you, or your nephew Jacobus Colius, and in that I am motivated by our old friendship and intimacy, which was begun amongst us more or less 20 years ago while my father was still alive ... For that reason I have been led to entrust to you this my little book (which I now send), with my strongest and most attentive blessings; and because I know, since you are preoccupied with wearisome old age and other matters, it would perhaps be difficult and troublesome for you, I ask that you entrust it to your nephew Colius, who through that decency and good will that I have seen in him and also his love for the study of antiquity will undertake, perhaps not too onerously, whatever work and effort is needed, to move forward and urge Mr Moretus so that he, who is following the footsteps of Plantin, will wish to publish it, fully corrected. I freely delegate the whole business to him, and let him do what he wants, only taking advice in accordance with your and Mr Colius’s judgment and opinion, which will be as good for me as if I myself was present and on the spot.' (translation from Burnett 2020b, pp. 197-8)]  
6/16 Febr. 1599 (from Augsburg): “S. P. Gratissima mihi fuit epistola tua doctissima qua ad incomptas meas literas respondere dignatus es vir clarissime, illa que ad Graecorum nummorum considerationem hortaris facerem id quidem perlubenter nisi et aetas et valetudo ab hoc studio quasi retraheret: faciam tamen quod potero dum mihi superstiti esse contigerit, atque eo in negotio utar opera etiam Dom. Hoschelii qui me de aliis atque aliis interpretationibus subinde admonet. Id autem totum negotium Dom Freer expediendum relinquam, cuius foetum expectamus, et quid praestiterit in antiquitatis studio videbimus, quae vero tu in huius argumenti genere observaveris, lubentissime si miseris videbo, et vicissim mittam ea, quae ex Graecis aliquot nummis descripsi. Res est magni laboris et industriae et ego non tantum mihi sumo ut huic operi quale potes satisfacere possim, quare posteris commendabo, Goltzius in Graecia sua multa praestitit, atque aliis ansam cogitandi praebuit, cuius exempla in officinis non amplius extare doleo; possent enim multis esse usui, hoc idem fiet in aliis eius operibus, quae iam magna ex parte desiderantur, ita fieri solet plerumque omnibus bonis autoribus: Quod ad diligentiam tuam attinet, quam in libellum meum impendisti maximas tibi gratias et habeo et ago, relaturus si potero, atque utinam gratificari tibi possem emendis his quos petis nummis, sed nulli venales extant: Julium aureum cum imagine ipsius ne videre quidem me memini. Scis qui sint alii cum Hircio et Planco ni fallor. Galba et Caius rari quoque sunt ut scis, de Diadumeniano aereo videbo si vixero, non satis mihi constat an viderim nec se, scio thesaurum aereum in quo nisi reperiam frustra alibi perquirendo laborabo: Libello meo Impp. Nihil insuper addendum puto, Graeca cum Latinis aut Romanis parum conveniunt. Lazius nec satisfecit in opere suo illo Graeco, sed variae sunt hominum sententiae et suum cuique pulchrum. Ad me quod attinet clarissime Coli, faciam ut beneficia quibus respondere non possum grata recordatione et memoriam colam, maiora ni sunt et illustriora quam solvendo iis esse possit tenuis et angusta suppellex mea. Vale mi clarissime et…” (Leiden, Universiteitsbibliotheek Leiden: MS BPL 2755; Hessels 1887, no. 324, p. 761-762).  
-Lettre du 28 novembre 1706 : [brèves allusions à quelques ouvrages de numismatique et d’épigraphie, édités en Hollande et en Angleterre] (voir Registre-Journal de l’Académie des inscriptions, séance du 20 décembre 1706 ; Abdel Halim, p. 533, n° CCXLIV).  +
Lettre du 2 février 1664 (de Rome): "Ho subito, giunto in Roma, ubidito ai clementissimi comandamenti che Vostra Altezza Serenissima si degnò darmi in voce con aver reso al signor Gottifredi le cinque medaglie rimandategli dall'Altezza Vostra e pagatogli l'intiero di scudi quarantuno e giuli quattro di questa moneta per il valore di quella restata a Vostra Altezza Serenissima .. Di Vostra Altezza Serenissima umilissimo devotissimo e obbligatissimo servitore Agostino Monanni Di Roma li 2 di febbraio 1664" (Firenze, Archivio di Stato, MP 5571, c. 118; Barocchi - Gaeta Bertelà 2007, p. 801-802).  +
-Lettre du 17 juin 1671 (de Rome) : lettre qui permet d’identifier « il Bancherotto » avec Antonio Cavalieri (Firenze, ASF, Mediceo 5541, f° 42 ; L. Giovannini 1979, p. 165, note 51).  +
65-21 Sept. 1583 (from Ferrara): “Si verò de antiquarum verum delectamento loqueremur numismatum nempe, ac inscriptionum huic negocio per aliquot annos dedi operam, non nullaque apud me sunt non indingè : neque ineruditè, conservata ; et ex his unum, et laterum satis celebre : Pertinacem habeo aureum atque adeo perfectum ; ut modò è terra eutum diceres : vel hodie exculptum, at cum tu Imperatores habeas in serie aurea : argentea : et aenea videris mihi omnium ditissimus : de Ottone aureo (antiquo inquam) rari quippe apparent ; erat quidam mercator Germanus Venetiis : qui de tali iactabat se dominum ; et merito, erat enim numisma illud vere Germanum, et antiquum : serenissimus meus Princeps simile habet : tum praeterea argenteum ; cum tamen vulgare sit omnibus ; nam et ego penes me tali fruor non spernendo nec vili. habet, et ipse Princeps, aeneum Otonem antiquum, et vere Germanum : attamen forma, ipsius eadem est ; et antiqua ; et excusa qualis est aureus nempe, et argenteus, neque grandiori forma quemquam unquam vidi licet ego habeam grandiusculum ; et litteris etiam ipsius nomen OTHO declarantibus ; sed non sum credulus illi ; licet in aureo circulo ornaverim : Didium Julianum pariter, et Pertinacem ; aereum haberemus scerum super omnia(.) numismata Greca tum argentea, tum aenea profiteor, me non pauca habere illaque eruditione celebri, imo :multa quoque suis Elogiis fulcita à nostro Ligorio omnium qui in humanis degunt antiquitatum peritissimo et haec sunt quae apud nostros huius studii Celebres in pretio habentur. Oh si videres quali quantaquè (tua venia dixerim) admiratione honestaque afficerere invidia; sed haec omnia coram, non autem per epistolam sunt tractanda; nimis enim distat ortus ab occidente. Verum si reliqua facie ad faciem permutare; et tractare daretur forte. Quod meus ortus habet tibi me donare licebit; si dederis nobis quod tuus hortus habet” (Den Haag, Koninklijke Bibliotheek: MS 79 C 4 (011), f° 154-155; Hessels 1887, no. 129, p. 301-303).  
La Haye, Museum Meermanno-Westreenianum (Ms. 7 C 3 [1]), traduction néerlandaise réalisée en 1617 par A. J. van Wouw des XI Dialogos d’Antonio Agustin, suivi du douzième dialogue (fol. 274r-291r) inventé par Andreas Schott (Scheller 1978, p. 77-78).  +
-Madrid, Biblioteca Nacional de Espana, Ms. 2639, f° 40r-55v : Antonii Augustini Musei Antiquiora Numismata (voir Agustin 1774, VIII, p. 311-338 ; Carbonell i Manils 1992-1993, p. 171, n° 8).  +
A note written in this copy of Ainsworth 1719-1720 reads 'Tho. Birch Martii 16 1754 The greatest part of this Collection of Mr Kemp had been made by Mr John Gaillard, who had been Governor to George the first Lord Carteret, created so 19 Oct 1681 & sold them to his Ld. for an annuity of 200 £. After the death of the Lord which happened 22 Sept 1695, Mr Kemp bought a considerable part of the collection, during the minority of John Lord Carteret, now Earl of Granville.<br> This Remark was made by Heneage Earl of Winchelsea who saw many of the things in the possession of Mr Gaillard at Angers in France in the Year 1676, and afterwards much increas’d at Paris in 1683.<br> Mr Kemp’s Collection was sold by Auction at the Phoenix Tavern in Pall Mall on Thursday the 23rd, 24th, 25th, & 27th of March 1721, in 293 Articles, & the Amount of the Sale was £1090:8s:6d'  +
-Paris, BnF, Méd., Rés. 10007 VAT F° :Jean-Jacques Barthélemy, Observations sur les commentaire de M. l’abbé Vénuti sur les médailles de cardinal Albani. XVIIIe s. 4 p. 200 x 150 mm. Relié en tête d’Antiqua numismata maximi moduli aurea, argentea, aerea ex museo Alexandri, S.R.E. card. Albani... par R. Venuti, Rome, 1739, t. I (ex-libris de Mionnet).  +